J’ai rêvé ou Les Victoires de la musique, hier soir, ce n’était pas complètement chiant ? Complètement, hein, j’insiste. Prenez la présentation. Aux Etats-Unis, ce sont Whoopi Goldberg, Billy Crystal ou Ellen DeGeneres qui présentent ce genre de cérémonie. Pourquoi ? Parce qu’ils sont drôles. Ici, à qui fait-on appel ? A Drucker et Nagui. Bref. A part eux et les soporifiques et parfois ridicules (suivez mon regard en direction de Disiz la peste et ses amis) séances de remerciements,  le programme a fait la part belle à la musique live et même si on est (très)  loin d’aimer toutes celles et tous ceux qui viennent jouer/chanter, c’est assez appréciable. Le palmarès maintenant… Il couronne Raphaël et Camille. Là aussi, on peut ne pas aimer, mais ce qu’ils font n’a rien de déshonorant (pas comme La petite soeur de Lââm) et ça fait plutôt plaisir de voir ceux-là plutôt que les éternels Souchon & co. Je passe rapidement sur Juliette, qui, comme à son habitude, a été impériale. Le batteur de Noir Désir, lui, est à l’origine du moment le plus étrange de cette soirée. Si je ne me trompe pas, après une longue liste de remerciements, il a bel et bien insulté Lio. Elle s’en remettra et nous aussi. Mais revenons au palmarès. Ok, Amel Bent est la révélation féminine de l’année ou quelque chose dans le genre. Il ne faut pas s’en désoler. Amel est en train de renouveler, doucement mais sûrement,  le répertoire des chansons de trav’, à base de poings levés et de larmes non retenues. Cela mérite bien une récompense.

ps : je n’ai pas commenté la victoire de Zazie pour sa tournée, car vu les commentaires entendus lors du visionnage de la soirée ("mais pourquoi Mylène n’était pas nommée ??"), je pense qu’on devrait s’estimer heureux.