AmelIl était moins une ! Valérie a eu vraiment chaud aux fesses ce soir. Pas stressée pour un sou, elle nous a même offert le premier moment véritablement queer de l’émission. Ca s’est passé lors de l’annonce du "verdict". Il ne restait que trois candidats, deux garçons et Valérie. JackCasstaldi a dit : "Je vais maintenant appeler un garçon". Sous entendu : ne regardez pas Valérie, ça va se jouer entre les deux "mecs". C’est alors que Valérie ne s’est pas gênée pour esquisser un mouvement pelvien très suggestif puis un deuxième et un troisième, histoire que l’on saisisse bien : le plus mec du lot n’est pas forcément celui que l’on croit. Je-l’a-dore.
Alors ce soir, c’était soirée "Big Band" (et oui, André Manoukian a prononcé deux fois le mot "bander"). Sélection musicale assez nase, pour changer. Etait-ce vraiment la peine de faire venir des cuivres pour ça ? Bruno devait être la Sex Bomb, et franchement on avait du mal à y croire… Cindy, j’ai détesté, pour changer aussi. C’est elle qui méritait de partir ce soir. Que de grimaces et de gesticulations inutiles…  On n’est pas à la Star Ac, bordel ! Et malgré cette prestation médiocre, c’est Valérie qui a récolté la plus mauvaise appréciation de la soirée. Une chanson on ne peut plus variét’, de Balavoine, dont elle s’est pourtant acquittée avec sobriété. Visiblement quelques problèmes de justesse, mais elle reste de loin ma préférée, la plus modeste. Gaël pour une fois s’est plutôt bien débrouillé. Chanson niaise mais interprétation impeccable, à quelques grimaces près. Un candidat sérieux pour le dernier carré de tête. Pas comme Florian, qui m’a déçu, une fois de plus. J’adore What now, my love. Pas sa version originale. Ni celle du roux de moins en moins doudou. It’s raining men pour Dominique, c’était évident. Elle n’a chanté que le refrain et le pont et a poussé tous les potards dans le rouge. C’est ce qu’elle sait faire de mieux. Pas très original, mais efficace. Christophe, lui, est plus dans la finesse. Il l’a prouvé avec une interprétation un peu soul de New York, New York. J’aime trop les versions de Minnelli et Sinatra pour apprécier celle de la tortue. Ceci étant dit, c’était assez parfait. La question est de savoir désormais comment il va capitaliser ce courant de sympathie une fois en dehors de la Nouvelle Star. Amel Bent est la seule qui s’en soit vraiment sortie, avec des chansons un peu intéressantes (tout est relatif, hein). En parlant de mademoiselle Bent, la soirée était aussi une spéciale" Big auto-promo". Les gagnants des éditions précédentes étaient tous en représentation, plus Amel, très en beauté (bien plus que sur les unes des tabloïds ces jours-ci)  comme mentionnée précédemment. Jonatan Cerrada vieillit plutôt bien. Physiquement, s’entend. Je n’en dirais pas autant de la coiffure de Steeve Estatof. Le succès rend peut-être con (pour paraphraser l’un de ses morceaux), mais d’habitude au moins, il te paye une bonne coupe… Quoi qu’il en soit, il est intéressant de voir comment ces émissions s’auto-nourrissent. On invite les participants des années précédentes, on chante leurs chansons, d’ailleurs, on chante comme eux, qui eux-même chantaient comme les précédents. La boucle est bouclée. Ca peut durer comme ça une éternité.
Cela risque de  faire un peu long. Et pas seulement vers la fin. Photo M6