Ça redémarre très fort. Malgré un petit coup de fatigue sur la fin, la saison 2 de True Blood avait été l’un des musts séries de l’année dernière. La suite était donc attendue avec beaucoup d’impatience. Alan Ball n’a pas déçu.

On retrouve l’intrigue là où on l’avait laissée: alors qu’il venait demander Sookie en mariage, Bill est enlevé par des inconnus ; son frère Jason a tué Eggs, l’amant de Tara ; Sam, le propriétaire du bar est à la recherche de ses parents. Ce premier épisode est mené tambour battant et le côté ultra-sexuel de la série est toujours aussi présent. Du cul, du cul, du cul (avec rien moins que ceux du vampire Eric et de Jason Stackhouse – Alan Ball n’est pas du genre radin), des moments lesbiens, grâce à Pam, le bras droit d’Eric ou la reine Sophie Ann, et même un moment gay (rêvé, mais quand même). Et on a sans doute encore rien vu, avant l’arrivée annoncée du loup-garou Alcide.

Mention spéciale aux seconds rôles, l’apprentie-vampire Jessica, qui ne sait pas quoi faire de sa première victime, ou l’impayable flic anti-héros Andy Bellefleur. « Conscience off, dick on! And everything is gonna be alright! », fait-il répéter à l’idiot Jason Stackhouse, qui veut se racheter une conduite après l’épisode Eggs.

Vivement la suite.