Morrissey – Ringleader of the tormentors
Morrissey peut-il sortir de son registre de drama-queen flamboyante ? Autant demander à un poisson de se mouvoir hors de l’eau. Le nouveau Morrissey reste donc fidèle aux anciens. Je ne peux m’empêcher d’être globalement déçu à l’écoute de ce Ringleader of the tormentors "registrato e mescolato a Roma in Autumno", selon la pochette. Je passe rapidement sur la pochette, sans intérêt (au moins, elle n’est pas hideuse comme la précédente). Le tube du disque est sans conteste le très entraînant You have killed me, avec son leitmotiv en forme de confession intime "I entered nothing, and nothing entered me, ’til you came, with the key". Pour le reste, je suis plus mitigé. Il y a l’épique Dear god please help me, avec des cordes signées Ennio Morricone, et puis quelques autres titres très Moz comme I’ll never be anybody’s hero now, To me you are a work of art ou encore The father who must be killed. Ce qui me déçoit le plus dans tout ça, c’est que la production est signée Tony Visconti. Ce dernier fait du bien meilleur boulot avec Bowie. Rien de véritablement excitant comme on pouvait en trouver sur Vauxhall and I par exemple. Peut-être quelques réécoutes feront du bien. Mais je ne suis déjà plus certain d’avoir envie de beaucoup le remettre sur mon ipod ou sur ma chaîne.
(tu vois, le Moz ça a calmé tout le monde hihi :op )