Cleo Laine – Liaisons
Une version très Dynasty de Liaisons, tiré de A Little Night Music…
Une version très Dynasty de Liaisons, tiré de A Little Night Music…
Dans ses Ramblings from the road, le carnet de bord qu'elle tient épisodiquement sur son site, Patti évoque brièvement Sarkozy en ces termes: "There's sex back in the Houses of Power. Just think of Michelle
and Barack and Nicky and Carla, you know that fabulous French couple.
Carla clearly makes Nicky hip."
Petit manque d'inspiration sur ce coup-là. Partager la scène avec Mandy Patinkin, ça doit retourner un peu le cerveau…
L'excellent site gay Queerty a compilé sept vidéos youtube sur le thème de "bizarre broadway". Pas encore tout vu, mais ça vaut le détour.
Regardez la prestation de cette candidate lors de l'émission Britain's got talent. Et dites-moi si vous aussi, vous faites la même tête que Simon Cowell et Amanda Holden lorsqu'elle se met à chanter I dreamed a dream.
"I like him. He's such a poof".
Déclaré après l'entretien que j'ai réalisé pour Têtu en 2005. Source: son tourneur.
Si Liza le dit…
La formidable Christine Pedi interprète le Rose's Turn de Gypsy à la manière de Bernadette Peters, Patti LuPone, Ethel Merman, Julie Andrews, Elaine Stritch, etc. Hilarant.(merci à Fabien pour le tuyau)
Je n’ai jamais vu Rent sur scène. J’attendais donc cette version dvd de la dernière sur Broadway avec impatience. Je n’ai pas été déçu. L’œuvre est remarquablement bien construite. Le cast s’en sort globalement bien. Des interprètes originaux, il ne reste que deux rôles secondaires, dont l’un (Rodney Hicks) incarne désormais Benny. Beaucoup des comédiens semblent avoir été choisis pour leur ressemblance avec leurs illustres prédécesseurs, à l’image d’Eden Espinosa, la Maureen, qui ressemble énormément à Idina Menzel. Dommage, c’est quand ils deviennent un peu plus perso qu’ils deviennent vraiment touchants, à l’image de Will Chase, le Roger. A noter que Tracie Thoms reprend le rôle de Joanne, qu’elle tenait dans le film. La mort d’Angel est toujours aussi déchirante. Justin Johnston, s’en sort aussi très bien, même s’il n’a pas la beauté spectaculaire de Wilson Jermaine Heredia. Et le passage Life Support, la première fois que l’on entend le thème No day but today, me procure toujours autant de frissons.
Rétrospectivement, je suis encore plus déçu par le film. Sans doute était-il difficile de tirer une histoire linéaire de cette oeuvre profondément faite pour la scène…
En voilà un spectacle qu'il est bien. Jérôme Pradon, seul sur la scène du Théâtre de l'Oeuvre, évoque pendant plus d'1h30 la vie de Sarah Bernhardt, en interprétant l'actrice légendaire et toute une galerie de personnages (de sa mère à Napoléon III en passant par Alexandre Dumas ou sa nounou). Le texte et la mise en musique sont signés d'Alain Marcel. Cette première partie de l'Opéra de Sarah, intitulée Avant l'Amérique, est passionnante de bout en bout, tour à tour drôle, épique, émouvante. Les chansons, parfois de simples comptines (à l'image du très beau Fleur de lait, au début), se mélangent tout naturellement au texte. On en reste quasiment sans voix, à se demander non pas pourquoi ce spectacle est aussi bon, mais pourquoi le reste est souvent aussi mauvais.
Vivement la deuxième partie.
A voir ou à revoir, cette excellente interprétation de Nothing, tirée de A Chorus Line, par son interprète originale, Priscilla Lopez. La performance est extraite de la très inégale soirée My Favorite Broadway – The Leading Ladies, en 1999.
Lisez ce passionnant résumé de l'entretien public entre Frank Rich et Stephen Sondheim, à l'Avery Fisher Hall de New York.
Je connaissais déjà quelques unes des anecdotes ou des opinions retranscrites. En dehors de cela, j'aime beaucoup la première anecdote sur Ethel Merman et la "swearing jar".
On apprend également que Sondheim apprécie la traduction en espagnol des paroles de West Side Story. Il réaffirme que le Bobby de Company est bien hétéro, contrairement à ce qu'ont pu supposer certains exégètes. Il critique South Pacific, et notamment les paroles de There's nothing like a dame, précisant qu'Oscar Hammerstein est meilleur dans le registre romantique. Sur ce dernier point, il n'a pas tort.
A noter aussi, la citation d'Elaine Stritch s'adressant à un barman "Donnez-moi une bouteille de vodka et un plan du sol.".
Oui, c'est bien ce que vous pensez.
Je ne suis pas certain que la notion de faire entrer les clowns après un numéro de vaudeville raté soit transposable en France. Et quand bien même, je ne suis pas certain que cette traduction soit à la hauteur. Quant à l'interprétation parlée-chantée, bof bof bof. Faut-il en rire, indeed.
[Merci à Jérôme pour le tuyau.]
Un spectateur prenait trop de photos pendant son Rose's Turn, Patti, furibarde, a donc arrêté de chanter et a exigé que l'on fasse immédiatement sortir l'impétrant. Vous pouvez entendre l'incident ici. Prendre des photos dans un théâtre est "un manque de respect", selon elle. Elle serait donc ravie de connaître l'existence de cet enregistrement. D'autant qu'elle n'y est pas tellement à son avantage. Désolé Patti, mais c'est trop bon!
Mieux vaut tard que jamais. Six ans après sa création, j'ai enfin assisté à l'hommage d'Isabelle Georges à Judy Garland, intitulé Une étoile et moi (Judy and me, en anglais). Avec l'aide de Frederik Steenbrink, Isabelle déroule la vie de Frances Gumm, alias Judy Garland, en émaillant le parcours de chansons. C'est simple, touchant, émouvant. Une grande réussite, susceptible de plaire même aux non-initiés.
A tel point, d'ailleurs, qu'on aurait préféré voir Isabelle Georges sur scène à l'Olympia, le soir où Rufus Wainwright est venu défendre son projet Carnegie Hall (tout en étant malade), ne serait-ce que pour la Trolley Song.
Vous pouvez lire l'interview d'Isabelle sur Yagg (réalisée par mes soins). Et/ou vous précipiter à la Péniche-Opéra, près de Stalingrad. C'est jusqu'à la fin de l'année.