Il y a un peu plus de trois ans, le président de l’association Double Jeu Tennis Paris, dont je fais partie, m’a demandé d’être le référent de l’asso pour la partie tennis des Gay Games qui devaient se tenir à Paris en août 2018. Comme je ne sais pas dire non, je me suis retrouvé embarqué dans cette folle aventure, qui m’intriguait un peu tout de même.

Trois années, des dizaines de réunions, des centaines de mails et une semaine de compétition de dingue plus tard, l’épreuve de tennis des Gay Games est maintenant derrière nous.

Cela aura été d’abord une magnifique aventure humaine.

Côté tennis, d’abord avec mon binôme, mon cher ami Steve et puis le reste de la team, Marine & Marine, Caroline, Jérôme et Sylvain, et Mike aux Etats-Unis, qui avait la lourde et ingrate tâche de gérer la programmation des matchs. 600 joueurs sur 8 sites, pendant 6 jours. Plus de 800 matchs à envoyer sous la canicule puis sous la pluie, de 8h jusqu’à parfois 23h30. Côté sportif, je n’ai pas brillé, mais passé un bon moment avec mon super partenaire de double Mickaël.

Pour le reste, je n’oublierai pas l’émotion ressentie lorsque nous avons pénétré avec toute la délégation française dans le Stade Jean Bouin lors de la cérémonie d’ouverture. Et la joie que l’on pouvait presque palper au Village et dans le Marais le soir après les compétitions. Rien que pour ces moments, qui je crois ont été partagés par beaucoup de participant.e.s venu.e.s de 80 pays, l’aventure valait le coup.

Rendez-vous à Hong Kong en 2022.

Lire mon édito sur Hornet: Gay Games: une bulle d’utopie LGBT

Photos: Nicolas Rividi et C. Giros – Paris 2018