Juliette et Guillaume Depardieu – Une lettre oubliée
Je ne suis pas particulièrement fan de Guillaume Depardieu, mais j'aime beaucoup ce duo avec Juliette sur Mutatis Mutandis.
"Je voudrais que tu me jures / de ne jamais m'oublier"
Je ne suis pas particulièrement fan de Guillaume Depardieu, mais j'aime beaucoup ce duo avec Juliette sur Mutatis Mutandis.
"Je voudrais que tu me jures / de ne jamais m'oublier"
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Écoutez donc cette demo de Tell Yourself, extraite de la compil Retrospective, de Natalie Merchant. La chanson originale figure sur l'album Motherland. Dans la chanson, l'ex chanteuse des 10 000 Maniacs s'adresse à une jeune fille de 13 ans qui se sent mal dans sa peau :
You can have him est l'un de mes standards jazz préférés. Il a été composé par le grand Irving Berlin, auteur de Let's face the music and dance, Cheek to cheek, White Christmas et plein d'autres. On dit souvent qu'une grande chanson peut être reprise de mille manières différentes et sonner toujours aussi bien (oui, on dit des choses comme ça). De ce point de vue, You can have him est un cas d'école. Écoutez donc les deux versions d'Ella Fitzgerald et de Nina Simone. La première est très swing, la deuxième est beaucoup plus lente, très soul. Ca s'appelle interpréter une chanson.
Je vous laisse juger.
La version d'Ella, extraite de Ella Fitzgerald sings the Irving Berlin Songbook.
La version de Nina, extraite de The Amazing Nina Simone
Juste en passant – et pour le plaisir – cette jolie version du Life on Mars ? de Bowie, par Seu Jorge. Elle figure sur la B.O. du film La vie aquatique (The Life Aquatic with Steve Zissou).Selon Wikipedia (qui cite un article de Forbes dont le lien n'est plus valable), Bowie aurait eu ce commentaire à propos des titres enregistrés par Seu Jorge dans le film : "Had Seu Jorge not recorded my songs acoustically in Portuguese I would
never have heard this new level of beauty which he has imbued them with" ("Si Seu Jorge n'avait pas enregistré mes chansons en version acoustique et en portugais, je n'aurais jamais entendu ce nouveau degré de beauté qu'il leur a insufflées").
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PS : La chanson figure aussi sur l'album The Life Aquatic Studio Sessions Featuring Seu Jorge. On peut y trouver les six chansons de la B.O. du film, plus sept autres reprises de Bowie.
A écouter ou réécouter, ce magnifique titre des Tindersticks… Ce qui me permet au passage de tester les playlists de Jiwa.fr.
Une nouvelle chanson pour CocoRosie, à écouter sur le myspace du duo. Plutôt pas mal, non ?
Le nouveau Portishead, Third, sort le 28 avril et devrait dès aujourd’hui être en écoute sur Last.fm (Edit : en écoute également sur Jiwa). En attendant, on peut toujours réécouter l’une de leurs meilleures chansons, Undenied, extraite du deuxième album. François Ozon s’en était servi dans Sous le sable. Certains titres ont vieilli. Pas celui-ci.
Islands in the stream, par le duo Dolly Parton et Kenny Rogers, est une de ses chansons que l’on a honte d’écouter et de chantonner ensuite tout le reste de la journée. Feist et le groupe The Constantines viennent de nous délivrer de notre culpabilité. A écouter chez Perez Hilton.
One Man Guy, qui figure sur l’album Poses de Rufus Wainwright (mon préféré), est avant tout une chanson de son père, Loudon Wainwright III. Elle a été publiée la première fois en 1985, sur l’album I’m Alright. La voici interprétée par le même Loudon, 20 ans plus tard. Rufus l’avait "pop-isée", la voici au naturel, à la frontière de la folk et de la country.

La chanson du jour est tirée de Goodbye and Hello, le deuxième album de Tim Buckley, publié en 1967. Phantasmagoria in two peut passer inaperçue de prime abord, à côté de chansons plus connues comme Once I Was, Morning Glory ou I never asked to be your mountain. Pourtant, une fois qu’on y a prêté attention, il devient presque impossible de s’en détacher.
Ce n’est sans doute pas un hasard si le fils de Tim, Jeff, l’a incluse dans le mini-tour de chant qu’il a donné lors d’un hommage à son père à New York en 1991. "Everywehre there’s rain my love / Everywhere there’s fear", chante Tim dans le refrain de cette chanson d’une tristesse et d’une beauté infinies. On a tendance à l’oublier, mais le père chantait encore mieux que le fils… Ce qui n’est pas peu dire, chacun en conviendra.
Je n’avais pas eu le temps d’évoquer le superbe album d’Alela Diane, The Pirate’s Gospel, pourtant pile poil dans la ligne Folk Furieuse. Pour me rattraper, voici donc la vidéo de l’excellente chanson qui donne son titre à l’album. Après avoir écouté cet évangile du pirate, il risque de vous être difficile d’oublier la voix de l’américaine Alela Diane, à peine âgée de 25 ans…
A écouter, Le Bonheur sur la page de la jeune chanteuse Berry. Une chanson entêtante que Françoise Hardy n’aurait pas reniée. Les autres chansons sont également de bonne tenue.
J’ai cherché cette chanson entendue à la fin d’un épisode de Noah’s Arc tout le week-end. La chanson était une reprise, et le côté très Beatles de la chanson m’a quelque peu égaré dans ma discothèque. Et ce matin, la solution s’est progressivement imposée à moi. J’ai d’abord pensé à Travis, ai réécouté Side et Sing (ça ne nous rajeunit pas) et puis en cherchant ce que devenait le groupe sur Wikipedia, j’ai vu qu’il avaient sorti un single intitulé Flowers in the window. Bingo !
Je me souviens à l’époque de cet album que le monde se déchirait entre les pro et les anti Travis. Les pro trouvaient que c’était un merveilleux groupe pop, les autres trouvaient la pop un peu trop sucrée à leur goût. Les radios, qui martelaient les singles n’aidaient pas il est vrai à se faire un jugement serein. Quelques années plus tard, les chansons vieillissent plutôt bien je trouve.
