En 2017, l’Ardhis m’a demandé de photographier quelques uns des demandeurs d’asile de l’association, ainsi que leurs accompagnants. Les photos ont ensuite été exposées à la mairie du Xème, où l’asso tenait une permanence.
Un projet dont je suis particulièrement fier.

Welcome to the Ball
11 septembre – 16 octobre 2021
Librairie Vigna, à Nice, dans le cadre du Festival In&Out.






Anybody Walking?
Mairie du Xème – Paris
11 juin – 15 juillet 2019
Note d’intention:
«Anybody walking?», lance au micro le commentator d’un ball une fois qu’il a annoncé la catégorie. Qui se jette à l’eau? Sans tarder, le compte à rebours commence: «10, 9, 8, 7…». Les spectateurs se tournent alors vers l’extrémité du floor, à l’exact opposé de la table des juges ; en coulisses, les houses finissent de préparer celui ou celle qui va devoir s’élancer avant que le commentator n’arrive à zéro et ne passe à la suite. Et puis, ça y est, il ou elle se jette dans la fosse aux lions pour convaincre les juges du talent avec lequel il ou elle exécute les pré-requis de sa catégorie. Dans la salle, le nom de sa house résonne, chanté par les autres kids, la mother, le father et certains spectateurs. Ou s’il/n’est pas dans une house, on entend «double O, double O», pour 007.
A partir de là, tout est possible. La salle peut manifester bruyamment son approbation, comme elle peut signifier son ennui. Les non-initiés à la culture ballroom et à ses nombreuses règles et nombreux codes auront parfois l’impression de ne rien comprendre. Et puis, est-ce un regard?, est-ce une entrée spectaculaire?, un enchaînement de mouvements audacieux?, un dip bien placé? La salle s’enflamme et les profanes n’ont jamais rien vu de tel. Pour la personne sur le floor, c’est une consécration. Comme si tous les efforts, toutes les difficultés, tous les rejets parfois, toutes les joies souvent, convergeaient en cet instant fugace où votre communauté reconnaît votre valeur. La valeur de celui ou celle qui vient de faire honneur à la culture ballroom. La valeur de celui ou celle qui a eu la force et le courage de se lancer lorsque le commentator a lancé à la foule «Anybody walking?».


L’affiche:

Le Voguing est une danse inventée par la communauté gay noire et latino américaine à la fin des années 70. Il se danse lors de balls, qui sont la partie visible d’une culture underground et d’une communauté qui s’étalent désormais sur tous les continents: la ballroom scene.
J’accompagne la scène parisienne depuis fin 2014. J’ai photographié plus d’une soixantaine de balls, et fait aussi de nombreux portraits des houses et, plus généralement des membres de la scène en dehors. Mes photos ont été exposées à deux reprises, à Paris en 2019 et à Nice en 2021.
Le Voguing est une danse inventée par la communauté gay noire et latino américaine à la fin des années 70. Il se danse lors de balls, qui sont la partie visible d’une culture underground et d’une communauté qui s’étalent désormais sur tous les continents: la ballroom scene.
J’accompagne la scène parisienne depuis fin 2014. J’ai photographié plus d’une soixantaine de balls, et fait aussi de nombreux portraits des houses et, plus généralement des membres de la scène en dehors. Mes photos ont été exposées à deux reprises, à Paris en 2019 et à Nice en 2021.
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Anybody Walking?
Mairie du Xème – Paris
11 juin – 15 juillet 2019
Note d’intention:
«Anybody walking?», lance au micro le commentator d’un ball une fois qu’il a annoncé la catégorie. Qui se jette à l’eau? Sans tarder, le compte à rebours commence: «10, 9, 8, 7…». Les spectateurs se tournent alors vers l’extrémité du floor, à l’exact opposé de la table des juges ; en coulisses, les houses finissent de préparer celui ou celle qui va devoir s’élancer avant que le commentator n’arrive à zéro et ne passe à la suite. Et puis, ça y est, il ou elle se jette dans la fosse aux lions pour convaincre les juges du talent avec lequel il ou elle exécute les pré-requis de sa catégorie. Dans la salle, le nom de sa house résonne, chanté par les autres kids, la mother, le father et certains spectateurs. Ou s’il/n’est pas dans une house, on entend «double O, double O», pour 007.
A partir de là, tout est possible. La salle peut manifester bruyamment son approbation, comme elle peut signifier son ennui. Les non-initiés à la culture ballroom et à ses nombreuses règles et nombreux codes auront parfois l’impression de ne rien comprendre. Et puis, est-ce un regard?, est-ce une entrée spectaculaire?, un enchaînement de mouvements audacieux?, un dip bien placé? La salle s’enflamme et les profanes n’ont jamais rien vu de tel. Pour la personne sur le floor, c’est une consécration. Comme si tous les efforts, toutes les difficultés, tous les rejets parfois, toutes les joies souvent, convergeaient en cet instant fugace où votre communauté reconnaît votre valeur. La valeur de celui ou celle qui vient de faire honneur à la culture ballroom. La valeur de celui ou celle qui a eu la force et le courage de se lancer lorsque le commentator a lancé à la foule «Anybody walking?».


L’affiche:


Welcome to the Ball
11 septembre – 16 octobre 2021
Librairie Vigna, à Nice, dans le cadre du Festival In&Out.





En 2017, l’Ardhis m’a demandé de photographier quelques uns des demandeurs d’asile de l’association, ainsi que leurs accompagnants. Les photos ont ensuite été exposées à la mairie du Xème, où l’asso tenait une permanence.
Un projet dont je suis particulièrement fier.