Cook_london
Si le Sondheim, etc. de Bernadette Peters était mon disque préféré de 2005, celui de 2006 serait sans doute le Live from London de Barbara Cook. J’avais déjà deux live de Barbara Cook, un de 1976, assez mal enregistré et un autre de 2000, hommage à Sondheim, où sa voix avait un peu vieilli (quoique remarquablement préservée pour une femme de plus de 70 ans). Celui a été enregistré en 1994. J’ai déjà mis sa version de Come rain or come shine dans ma Radio Broadway. Le reste est à l’avenant. Qu’elle reprenne d’autres classiques comme Ac-cen-tchu-ate the positive (encore du Harold Arlen), des chansons moins connues comme Ship in a bottle, ou des titres ultras connus comme Beauty and the beast ou Losing my mind, il n’y a que de l’exceptionnel. Elle chante même l’hymne homo Love don’t need a reason, avec des paroles écrites par Peter Allen, assistant de Judy Garland, premier mari de Liza Minnelli et… gay (le musical The Boy from Oz est tiré de sa vie). Sa voix n’est ni trop aiguë, ni trop vieillie comme sur les deux enregistrements cités ci-dessus. Peu de choses à ajouter sur ce disque si ce n’est, pour me répéter, qu’il est exceptionnel. Pour vous en convaincre, voici un autre titre, émouvant :

Ship in a bottle (Amanda McBroom), par Barbara Cook.