(Attention spoilers !)

  • La grossière séquence Que sont-elles/ils devenu(e)s en ouverture. Ok, tout le monde avait envie de savoir. Mais n'y avait-il pas des manières plus subtiles de nous l'apprendre ? Ici, on balance tout une bonne fois pour toutes et hop, on attaque le film. Un peu fainéant, comme procédé.
  • Les robes / les marques. Ce film n'est qu'une gigantesque pub multi-marques. Il fut un temps où le côté fashion victim de Carrie était drôle, quand il était encore un peu ironique. Ici, on est dans le premier degré le plus total. Les rédactrices de mode vont adorer. Les autres, en revanche, risquent de trouver ça un brin vulgaire.
  • La tenue de Candice Bergen (alias Enid Frick, rédactrice en chef à Vogue). L'ex Murphy Brown semble avoir déjà pris un sacré coup de vieux. L'immonde tenue dont on l'affuble lors de son unique scène l'expédie direct dans la tombe. Sympa.
  • L'énième variation autour du mariage où le futur-marié, pris par le doute, ne vient pas. Vu, vu, vu, revu, archi-revu, boring. Et puis pourquoi passer 2h30 dessus quand Urgences ou Brothers and Sisters bouclent ça en 1h ?
  • La faiblesse du scénario. Qu'est-il arrivé à la rubricarde qui galère, l'avocate
    prometteuse, la PR nympho et la jeune bourgeoise qui se cherche ? A la
    fin de la série, elles étaient censées vivre heureuses, avoir un ou
    deux enfants et rester copines pour l'éternité. Le film se proposait
    d'aller voir ce qui se passe après ce "Happily Ever After" moderne. Au final,
    rien n'a changé. Alors, à quoi bon ?

Conclusion : La série était moderne, légère, camp. La film n'est qu'une énième et (presque) banale comédie romantique. Seule l'histoire Steve/Miranda – bien qu'expédiée en quatrième vitesse – parvient vraiment à émouvoir. Et on ne retrouve la magie de Sex and the City que furtivement, au travers du personnage de Jennifer Hudson, l'assistante de Carrie, gentille fille venue à New York pour "tomber amoureuse". C'est peu.