B00005v3xg01_aa240_sclzzzzzzz_Pourquoi tout ce que chante Barbra Streisand se transforme-t-il en guimauve ? Son Broadway, sorti en 1985, album en est un bel exemple. Ce n’est pas seulement la production très très datée qui pose problème (même si…), mais c’est la manière dont elle chante, dont elle arrondi tout. Pourtant, il n’y a rien à redire sur la sélection : Sondheim, Bernstein, Rodgers et Hammerstein, Gershwin : que du béton. Sondheim a même modifié pour elle les paroles de Send in the clowns, qu’elle ne trouvait pas assez explicites. Mais au final, il n’y a pas grand chose à sauver. Seul son medley Pretty Women / The Ladies who lunch (Sondheim) est parvenu à me faire dresser l’oreille. La manière dont elle prononce le "I’ll drink to that" est assez démente.  En dehors de ça, et peut-être du Not while I’m around, encore de Sondheim, Barbra s’écoute malheureusement un peu trop chanter.

  • Pretty Women / The Ladies who Lunch, sur ma Radio Broadway