Mitchell_joni
C’est dans les colonnes de l’Ottawa Citizen, le 7 octobre dernier que Joni Mitchell a annoncé qu’elle sortait de sa retraite volontaire et qu’elle écrivait actuellement un nouvel album, le premier depuis pratiquement 10 ans [lire l’article "Joni Mitchell’s fighting words"]. Elle avait pourtant juré qu’on ne l’y prendrait plus. C’est l’état actuel du monde qui la révolte et qui l’a faite sortir de sa réserve. Elle compte donc rester dans son style depuis les années 80 : le commentaire politique. Malheureusement, ce n’est pas ce qu’elle fait de mieux. Et encore, cela n’est rien en comparaison de cet horrible son de guitare qui a pollué ses 6 ou 7 derniers albums (mon préféré reste Night Ride Home, de 1991). Si seulement elle restait au son big band de ses deux derniers disques, Both sides now et Travelogue, composés de reprises (des autres, puis de ses propres titres)… Malgré tout, cet album est attendu avec impatience par tous les admirateurs de Joni. Il serait surprenant qu’en cherchant un peu on n’y trouve pas quelques perles, malgré tous les efforts que l’artiste déploie pour nous décourager.