Caprica est le pre-quel de la série Battlestar Galactica. L’action se situe sur l’une des douze planètes, Caprica, 58 ans avant leur destruction. On y voit deux familles s’affronter, les Adama (avec le jeune William, 11 ans, qui deviendra plus tard Amiral du Battlestar Galactica) et les Graystone.

Ayant été très déçu par The Plan, le film qui retraçait Battlestar Galactica du point de vue Cylon, je m’étais dit que j’en resterais là et que j’oublierai les spin-offs, les mini-séries & co. J’ai changé d’avis, manifestement.

(Attention spoilers)

Après visionnage du pilote, mes impressions sont plutôt bonnes. L’histoire commence par un attentat terroriste qui touche deux familles, les Adama et les Graystone. Joseph Adama perd sa femme et sa fille. Daniel et Amanda Graystone, leur fille Zoé. Daniel Graystone est un scientifique sur le point de créer les premiers cylons (de cette ère, en tout cas). A la mort de sa fille, il découvre que celle-ci s’est créé un double dans un monde virtuel, double qui a survécu à sa mort. Il va alors avoir la tentation de ramener Zoé à la vie et va en faire part à Joseph Adama, rencontré par hasard.

Le tout est plutôt réussi et il y a même de beaux moments, comme celui où Joseph Adama retrouve un instant sa fille sous forme d’avatar. Et puis assister à la genèse des cylons coloniaux n’est pas inintéressant.

Le vrai point négatif de Caprica, à mes yeux, est que les scénaristes ont repris le thème de la religion (à travers l’opposition polythéisme / monothéisme), l’un des moins intéressants déjà de Battlestar Galactica… Pour le reste, on notera que le thème du racisme est très présent. Joseph Adama est originaire d’une autre planète/colonie, Tauron, qui fait l’objet de remarques incessantes.

A suivre, donc…