C’est en grande partie à Christophe Martet que je dois ma passion pour le théâtre musical. Je me souviens tout particulièrement d’une après-midi de 2004 à Têtu, où il était mon rédacteur en chef adjoint.  Je lui ai annoncé que j’allais passer quelques jours à New York. Il m’a alors enfermé dans son bureau et m’a prévenu : je ne ressortirai pas tant que je n’aurais pas pris de place pour Assassins, qui se jouait au Studio 54. Je me suis exécuté. And the rest is history.

En attendant le développement du projet sur lequel nous travaillons actuellement, vous pouvez retrouver Christophe sur son blog.

Ta première rencontre avec l’œuvre de Sondheim ?
Sur le tourne-disque Tepaz compact en cuir marron et plastique beige que mes parents avaient acheté en 1964, je faisais tourner toute la journée le 33 tours de West Side Story (la version d’Hollywood, avec Natalie Wood). J’étais emballé par la musique et même si je ne parlais pas encore anglais (j’avais cinq ans), les lyrics de « I Feel Pretty » résonnait dans mon cœur de garçon (déjà) sensible. Les deux autres disques que j’écoutais en boucle était le 45 tours « Don’t Make Me Over » de Dionne Warwick et « Nocturnes » de Debussy.

Pourquoi aimes-tu ses musicals ?

La deuxième œuvre de Sondheim que j’ai écouté, c’est Company et « Being Alive » a été un grand choc. J’avais l’impression que cette chanson avait été écrite pour moi.

Si tu ne devais garder qu’une scène…
Il y en a tellement !  J’en garderai trois: « A Little Priest » dans Sweeney Tood, à mourir de rire ; « Finishing The Hat » dans Sunday in The Park With George. « Someone In A Tree » dans Pacific Overtures (dans le revival de 2005).

Ton lyric Préféré ?

« I’ve run the gamut,
A to Z.
Three cheers and dammit,
C’est la vie.
I got through all of last year
And I’m here. »
(« I’m still here », Follies)