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  • A Propos

Nouveau numéro de Regard en Coulisse

  • 2 mai 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 0 comments /
  • Under : Revue de presse

Je viens de rejoindre la formidable équipe du non moins formidable "e-magazine du théâtre musical", Regard en Coulisse. Formidable, non ? Dans le tout nouveau numéro [cliquer ici], vous pourrez ainsi lire mon compte-rendu de la conférence de presse de Stage Entertainment  à propos du Roi Lion [cliquer ici]. A lire également l’interview d’Alexandre Bonstein, à propos de la reprise des Hors la loi ah théâtre du Gymnase.


Rufus Wainwright – Going to a town

  • 30 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 12 comments /
  • Under : Folk Furieuse, Rufus Wainwright

On peut écouter depuis quelques jours le premier extrait de Release the stars sur la page MySpace de Rufus Wainwright [cliquer ici]. Le titre s’appelle Going to a town, c’est une chanson de rupture, adressée non pas à un boyfriend, mais à l’Amérique. C’est une ballade, dans l’esprit de Dinner at eight sur Want one. C’est là un talent particulier du sieur Wainwright : chantée par n’importe qui d’autre, cette mélodie semblerait cul-cul la praline ; avec lui, c’est juste beau. En écoute, un autre titre titre de Release the stars, Sanssouci. Sympathique mais sans plus. L’album sortira le 15 mai et Rufus sera en concert au Trianon, à Paris, le 22 mai.

Le clip de Going to a town, ci-dessous :


Keren Ann – Lay your head down (la vidéo)

  • 27 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 2 comments /
  • Under : Vidéos

A voir ici. Elle est fabuleuse. A noter que l’album est en vente en ligne avec un un livret digital. Ce n’est peut-être pas la première fois que c’est le cas, mais c’est la première fois que je le vois. La musique en ligne commence à rattraper son retard…


Nouvelle Star, semaine IX

  • 26 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 10 comments /
  • Under : Nouvelle Star 2007

On est officiellement dedans. Le syndrôme Sanjaya Malakar, s’entend. Il n’y a plus aucun doute, Soma, comme son homologue d’American Idol, est désormais coupable du "délit de belle gueule", comme dit Dove Attia.  Pas une seule fois depuis son audition, Soma n’aura chanté une chanson sans faire la moindre fausse noter ou sans oublier les paroles. Il mange même les paroles sur les chansons de groupe, où il semble pourtant plus détendu. Et à chaque fois, il est sauvé par les téléspectateurs et téléspectatrices. "Uniquement parce que tu es mignon", lui a cruellement rappelé Marianne James. Et accessoirement, rappelle Dove que sous les fausses notes, il y a une belle voix. Alors à ce stade du jeu, en écho aux campagnes pro-Sanjaya, on a envie de se dire que maintenant, il faudrait carrément qu’il gagne. Mais contrairement à Sanjaya, Soma semble réellement affecté par les critiques et par sa propre incapacité à bien chanter. Et l’ambiance ne devait pas être au beau fixe hier soir dans le groupe, après l’élimination de la plutôt sympathique Cannelle. Certains diront que si  cette dernière n’avait pas chanté  une chanson aussi consternante, on n’en serait pas là. Et ils auraient sans doute raison. Interpréter du Nadiya lors d’une émission consacré à la chanson française, c’est comme se pointer à une convention Rolls Royce avec son Opel Astra tunée.

Le reste de la programmation était d’ailleurs à l’avenant. Comme il est désormais l’usage, l’émission a commencé avec un massacre collectif. La victime du jour étant le Reach out I’ll be there des Four Tops à la sauce Claude François. Le second single, le titre d’Indochine Troisième sexe, subit un sort analogue. Alors que c’est une chanson sur l’ambiguïté sexuelle, la bande des 8 ou 9 en fait une espèce d’hymne de camaraderie.

Côté prestations solos, c’est la formidable Julie qui a tiré son épingle du jeu. La chanson de Calogero est plutôt une bonne chanson de variété et Julie en a fait une interprétation très touchante. Une fois n’est pas coutume, Dove Attia a fondu en larmes et il s’en est fallu de peu pour que Marianne ne l’imite. Comme Valérie l’an dernier, Julie devra réitérer cet exploit chaque semaine si elle veut aller loin dans le jeu.

Notre autre chouchou, Pierre était pour une fois en deça. La  faute à une chanson pas géniale, trèèèèèès pompée sur la Chanson des Vieux amants de Brel (le "bien sûr" et la progression harmonique). Mais c’est à peine un accident de parcours.

Assez jolie prestation aussi pour Raphaëlle, sur Comme ils disent d’Aznavour, secrètement dédiée à son meilleur ami pédé qui déprime tout seul dans sa chambre le soir. Avez vous remarqué que lorsque Sarah Sanders lui a demandé ce que lui inspirait cette chanson, elle a répondu que c’était quelque chose dont elle n’avait "pas envie" de parler ?

Tigane a déroulé sa force tranquille avec le même brio que d’habitude. Et en parlant d’habitude, Julien a continué lui aussi sur sa lancée "piano bar" en interprétant le My Way dans sa version originale. Ayant bien retenu la leçon de la semaine dernière, Julien a été plus sobre, limite ennuyeux. Et puis deux Claude François dans une même soirée, ça commence à faire beaucoup.

Alex et Gaëtane étaient aussi "comme d’habitude", avec une chanson de Yannick Noah et une autre de Patrick Bruel. Elle est jolie, la "chanson française"… Jusqu’ici la programmation de l’émission avait été plutôt plus audacieuse que les saisons précédentes. Et cette soirée-là, patatras. A noter que M6 propose justement une "émission à la carte". Chacun peut
en effet proposer des titres pour les candidats [cliquez ici]. A vos claviers. Et n’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions dans les commentaires de ce blog.

La semaine prochaine, émission "Idoles et légendes". On peut légitimement craindre le pire, si jamais on arrive à décoller le nez du débat présidentiel, qui se tiendra le même soir. Alors, Ségo, Sarko ou Soma ?

—-

Ma suggestion de titres pour l’"Emission à la carte" :

Raphaëlle : Joni Mitchell – Big Yellow Taxi ou n’importe quoi de Tori Amos.
Alex : Otis Redding – Sittin’ on the dock of the bay.
Pierre : Dreamgirls – Love you I do.
Soma : Craig David – Seven days.
Tigane : Damien Rice – The Blower’s daughter.
Julie : Noir désir – Les écorchés.
Julien : Daniel Darc – La pluie qui tombe.
Gaëtane : Lorie – Ma meilleure amie.

 


Hairspray – la bande annonce

  • 25 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 0 comments /
  • Under : Broadway, baby

Pas beaucoup de temps pour poster ces temps-ci… En attendant des notes plus régulières, voici la bande annonce du remake de Hairspray.


Diamonds and Rust

  • 24 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 6 comments /
  • Under : Une chanson

La chanson : Diamonds and Rust

Musique et Paroles : Joan Baez

Année de création : 1975

Sur quel album: Diamonds and rust, le 16ème album studio de Joan Baez.

Ce qu’elle raconte : Diamonds and rust évoque la relation de Baez et Bob Dylan, dans les années 60. Baez décrit ce qu’elle ressent après un coup de fil de Dylan, quelques années après leur rupture. Les diamants et la rouille sont des références au temps qui passe et aux souvenirs : avec le temps le charbon se transforme en diamants, alors que le fer, plus noble au départ se rouille peu à peu. En clair, avec le temps les mauvais moments peuvent se transformer en souvenirs que l’on chérit et inversement.

Paroles : Sur le site officiel de Joan Baez [cliquer ici]. A noter qu’avec le temps, Joan Baez a parfois changé des paroles. Ainsi, sur le magnifique album live Ring them bells « If you’re offering me diamonds and rust / I’ve already paid » est devenu « If you’re offering me diamonds and rust / Well, I’ll take the diamonds ».

Commentaire : Baez est souvent plus connue pour ses reprises que pour ses propres compositions. Et pourtant, elle a écrit de pures perles. Il y a Sweet sir Galahad, bien sûr, chanté à Woodstock et puis il y a celle-ci, incroyablement émouvante. Celles et ceux qui ont des relations complexes avec leurs ex verront de quoi je parle.

Reprise notable : Judas Priest (!)


Vidéo :
Il y en a beaucoup sur YouTube, des versions d’époque et d’autres plus récentes. En voici une ancienne.



Nouvelle Star, semaine VIII

  • 19 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 15 comments /
  • Under : Nouvelle Star 2007

Soma_3

Quand le styliste de la Nouvelle Star a une idée, il n’en a pas deux. Une émission rock ? Chouette, on va tous leur mettre des blousons en cuir ! C’est rock les blousons en cuir ! Ah oui et puis Ilyes, on va lui mettre un t-shirt avec un nom de rock star dessus. Tant pis si un T-Shirt Iggy Pop est un contresens en soi et tant pis si le perfecto n’a finalement jamais été rock que sur les épaules de Marlon Brando ou de Lemmy de Motörhead.

Cette huitième émission se voulait donc "rock". Marianne James, comme à son habitude, a respecté le dress-code en arborant un look qui rappelait Pamela Anderson dans Barbwire.  Pour le reste, nous avons plutôt eu droit à du rock pour ménagère. Mais faut-il s’en plaindre ? Quand on voit ce que les candidats ont fait du Should I stay or should I go des Clash, qui sonnait plus comme du Sheila que du Joe Strummer, on est en fait relativement heureux d’en rester à la variété.

Ilyes a donc ouvert le bal avec une version boîte à coucou du Je t’aime de Lara Fabian. Très subtil, le réalisateur a multiplié les plans de coupe sur sa future épousée, qui affichait un visage curieusement figé.  Peut-être sait-elle déjà que son épuisant fiancé va la rejoindre dès la fin de l’émission et ne pas la laisser toute seule aux préparatifs des justes noces. Mais elle ne sait pas encore si c’est une bonne nouvelle pour elle.

On nous annonce ensuite un morceau des Rolling Stones, prononcé en franglish et en fronçant les sourcils. Il ne peut s’agir que d’Angie, évidemment et c’est Pierre qui s’y colle. Avec un certain talent d’ailleurs. De loin la meilleure prestation de la soirée. Marianne James-Anderson est quasiment en larmes, comme nous le montre avec insistance les nombreux plans de coupe en surimpression.  De la graine de demi-finaliste, au moins.

Le fameux duo, très annoncé, Julien-Gaëtane sur le Don’t give up de Peter Gabriel et Kate Bush tourne court. Julien n’est pas en cause, pour une fois, il s’est fait assez sobre. Gaëtane en revanche n’est pas à la hauteur. N’est pas Kate Bush qui veut.

Julie, sur Mala Vida, s’en sort avec les honneurs et avec le soutien toujours grandissant de Marianne James, qui aime décidément les femmes avec du caractère.

Tigane est impeccable, comme d’hab, même sur une chanson inintéressante. Raphaëlle, bon, reste égale à elle-même, tout comme Alex qui donne l’impression de toujours faire la même chose, de toujours se dandiner de la même manière. Julien aussi ne se renouvelle pas beaucoup avec son interprétation yaourtisée et grimacée du Heartbreak hotel d’Elvis. Marianne James lui reproche d’ailleurs d’en faire trop. C’est dire.

Soma a encore joué à nous faire peur. Dès les premières notes de son Sur la route, on le sent à nouveau paralysé par le trac et les fausses notes qui vont avec. Et puis en cours de route, c’est le cas de le dire, il reprend confiance et surtout, quand il monte un peu, laisse entendre un très beau grain de voix. Face à des Pierre, Tigane ou Julien, il ne pourra toutefois pas tenir longtemps. C’est son futur mari qui va être content.

Gaëtane et Cannelle redressent la barre toutes les deux par rapport à la semaine dernière et prouvent qu’elles vont être les concurrentes féminines les plus sérieuses.

Et ce n’est pas le pauvre Christophe Willem qui pourra dire le contraire. Visiblement lessivé par deux semaines intensives de promo, le vainqueur de l’an dernier en était réduit à subir les pauvres enchaînements de Virginie Efira, et même de chanter son morceau en play-back, lui même qui avait enflammé "Baltard" à tant de reprises par ses performances live. Lui au moins était dispensé de jouer à avoir l’air "rock".

Et puis, ça y est, nous avons eu droit à notre premier titre de Johnny. La semaine prochaine, on nous promet une spéciale "chanson française". Mais aurons-nous le coeur de la regarder ?

Photo : http://fanclubsoma.canalblog.com/


Nouvelle Star, semaine VII

  • 12 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 8 comments /
  • Under : Nouvelle Star 2007

Un Georges Frêche ou un Alain Finkielkraut sommeille-t-il en chaque téléspectateur de la Nouvelle Star ? En d’autres termes, du "trop de blacks en équipe de France" au "trop de blacks à la Nouvelle Star" n’y aurait-il qu’un pas ? Marianne James semble le penser. Elle l’a dit, en tout cas. Et on est heureux qu’elle l’ait dit, même si elle n’a pas forcément raison. C’est vrai que parmi les quatre candidats ayant totalisé le moins de vote SMS, il y avait trois noirs (Alex, Michel, Vincent) et Martine, dont je ne connais pas les origines, mais qui n’est pas totalement blanche. Mais le racisme permet-il d’expliquer leur manque de popularité ? Voyons le problème dans le sens inverse. Soma ou Gaëtane, qui ont tous deux livré une performance plus que médiocre (respectivement sur Yeah et la Javanaise), ont-ils été sauvés parce qu’ils ne sont pas noirs ? Ou tout simplement parce qu’ils sont tous les deux très beaux à regarder, contrairement à un Michel, un Vincent ou une Martine ? Cette hypothèse me semble la plus vraisemblable. Elle ne vaut guère mieux que la première, ceci dit. Et c’est finalement Alex, qui a été repêché par le jury. So long, farewell, auf wiedersehn, adieu aux trois autres dont on aura oublié jusqu’à l’existence d’ici trois semaines. Allez, on essaiera quand même de faire un effort pour Martine.

Quoiqu’il en soit, les candidats lors de ce deuxième "prime" à "Baltard" nous ont offert un beau concert de casseroles. La plupart des candidats ont commencé leur prestation en chantant faux. Vincent a même évoqué un problème de retour, si je ne m’abuse. Mais il se cherchait peut-être une excuse. Quelques moments intéressants, cependant.  Tigane, tout d’abord, qui semble survoler la compétition par son charme, sa simplicité, sa timidité et son rapport à sa touchante mère, qui cette fois-ci avait troqué le boubou pour un t-shirt avec le nom de son fils dessus. Ensuite, il y a eu la danse très suggestive de Soma sur la chanson de groupe 100% VIP. Il n’arrive peut-être pas à chanter, mais quand il bouge, ça fait de l’effet. Mais, ces déhanchements, tout de même… Essayait-il de nous dire quelque chose ? Ensuite encore, La tirade savoureuse d’un André Manoukian en pleine forme : "Il y a plus de blacks qui ont pompé des blancs que des blancs qui ont pompés des blacks". Pierre, pour finir, qui semble toujours plus sexy à chaque passage, a mal débuté sa chanson (Part-time lover), mais l’a très bien terminée. Avez-vous remarqué ce garçon très enthousiaste au premier rang avec un T-Shirt I love Pierre ?? Aucun rapport bien sûr avec la phrase d’André Manoukian. Notons également que Martine a fait du bon boulot, comme d’hab, malgré un maquillage et quelque grimaces étranges.

Et puis il y a eu les déceptions. Julie semblait un peu crispée. Elle possède malgré tout le plus beau timbre de voix féminin de l’émission. Raphaëlle, qui est plutôt sympathique (sauf quand elle est dans sa taverne), s’est un peu ramassée sur la Femme chocolat, un peu surjouée et pas toujours très juste. Je ne m’étendrai pas sur Soma, qui à ce point de la compétition frise le cas désespéré.

Enfin, il y a ceux qui s’en sortent bien, mais qu’on aime moins. Citons Ilyes. Rien à vraiment redire si ce n’est qu’on n’accroche pas vraiment. Même chose pour Alex et son interprétation énervante d’une chanson énervante. Julien, on n’en parle plus, si ce n’est qu’il est tellement contracté que le simple fait de le voir donne des crampes. Michel, de son côté, possède une technique assez impressionnante, mais pourquoi diable lui faire ralentir une chanson déjà très lente (Over the rainbow) ? Gaëtane, elle, "déguisée en gousse d’ail" (dixit Coco), semble toujours aussi populaire malgré le plus gros plantage de la soirée. Quand Dove Attia en personne souligne les problèmes de justesse, c’est bien qu’il y a un souci.

Soulignons pour finir l’amélioration de la sélection musicale. Une attention particulière semble être donnée aux goûts et aux styles de chaque candidat. Jusqu’ici nous avons donc évité Johnny, Balavoine et Claude François, au profit d’un répertoire plus moderne. Espérons que cela continue. Et pour vraiment conclure cette fois-ci, une proposition : demandons le remplacement de Virginie Efira par l’inéffable Jérôme Pitorin. L’émission y gagnerait sans doute en sel. Vous ne trouvez pas ?

    


Cabaret reloaded

  • 11 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 1 comments /
  • Under : Broadway, baby, Cabaret

Ai finalement revu Cabaret aux Folies Bergère avec, contrairement à la première fois, la présence de Fabian Richard et Claire Pérot dans les deux rôles principaux – mais l’absence de Catherine Arditi, remplacée par Sylvie Neyrault. Quelques remarques :
– La Sally Bowles de Claire Pérot possède un côté salope un peu idiote intéressant. Et Claire Pérot a de la voix, c’est particulièrement remarquable sur la chanson titre.
– Fabian Richard est très bien. Mais quelque chose cloche. Je pense avoir fini par comprendre : il est beau. Les deux plus célèbres Emcee, Joel Grey et Alan Cumming ne le sont pas. Et transforment leur physique particulier en force, en charisme. Du coup, Fabian Richard a l’air gentiment décadent, quand les deux autres ont l’air carrément vicieux. On a envie de coucher avec Fabian Richard, Grey ou Cumming foutent trop les jetons pour ça.  Mais encore une fois, le Emcee français fait du très bon boulot.
– La remplaçante de Catherine Arditi, Sylvie Neyrault chante beaucoup mieux que cette dernière. Pendant les passages non chantés, on regrette malgré tout l’interprète originale.


Juliette – Piano solo au Chatelet

  • 6 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 3 comments /
  • Under : Concert

Chatelet_copie
Un clown qui chante. Pour son premier tour de chant au Chatelet, Juliette n’entendait visiblement pas se laisser impressionner par la solennité du lieu. A tel point que ces deux heures de spectacle tenaient parfois plus de la stand up comedy que du récital. On aurait d’ailleurs presque envie de parler de  "sit down comedy" pour la chanteuse, tellement elle fait corps, même pour ses vannes, avec son piano.  Outre les blagues habituelles ("El Tango"…) on peut noter par exemple le refrain de "DJ" de Diam’s, revenu plusieurs fois au cours de la soirée ou cet hommage irrévérencieux à Barbara, sur… Tout est bon dans le cochon ! Entre deux vannes, Juliette a pris le temps d’interpréter de nombreux titres de son répertoire et grâce à sa dextérité au piano au chant, elle a pu embarquer le public là où bon lui semblait, oscillant entre titres malicieux et chansons émouvantes. Parmi ces dernières, on peut signaler le P’tit non ou Le bar de l’Etoile rouge, chantées dans un silence quasi religieux. Du grand art.  Nous avons eu droit également à une très belle version retravaillée pour le piano solo des Garçons de mon quartier. L’inédit, qui figurera sur le prochain album de la dame, est de très bonne tenue, dans une veine malicieuse-amère… Logiquement, la salle lui a réservé une sitting ovation. On se lève pour tout et n’importe quoi aujourd’hui, le public de ce soir-là n’a pas cédé à la mode. Tant mieux.


Nouvelle Star, semaine VI

  • 5 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 15 comments /
  • Under : Nouvelle Star 2007

On n’a pas fini d’en manger. Julien par-ci, Julien par-là. Au cas où vous ne l’auriez pas compris, Marianne James l’a rappelé au cours de cette sixième émission, la raison d’être de cette saison de la Nouvelle Star, c’est lui. La "tortue" de cette année, le candidat qui rassemble ménagères, adolescentes et branchés, c’est lui. Il pourrait en effet être le candidat idéal et il n’est pas loin de l’être, mais il y a décidément quelque chose de trop calculé, trop de simagrées. Prenez sa reprise de Like a virgin. Original ? Pas tant que ça si on écoute Björk et son album Gling glo. Et pas tant que ça aussi puisque circule par mail une version d’un certain Richard Cheese qui ressemble drôlement à celle qu’on a entendu ce soir-là. Ceci étant, cela reste tout de même plus original que l’ensemble des autres candidats réunis. Et tout hype qu’il est, cela ne l’a pas empêché de participer au massacre sauvage et collectif de Chercher le garçon, qui ressemblait plus ce soir-là à A caus’ des garçons.

Toujours est-il que dans les semaines qui viennent Julien aura à affronter des concurrents sérieux. Citons pêle-mêle le jeune Tigane, interprète d’une jolie version de Crazy de Gnarls Barkley, mais aussi Raphaëlle, si, comme ce soir elle évite la CélineDionisation (de peu, quand même, pour le coup),  Pierre, à qui le maquillage sied à ravir, la sympathique Martine Gaye, qui nous rappelle à tous cette copine de
lycée qui n’arrêtait pas de ricaner dès qu’elle était défoncée, Gaëtane, même si on ne comprend pas pourquoi  et Julie, en qui nous
plaçons tous nos espoirs, quitte à nous raccrocher à un détail idiot,
comme cette chemise à carreaux sur une photo en arrière plan. Ou même Michel, s’il reprend ses esprits, arrête de jouer à la butch – et ne porte plus JAMAIS cet horrible pantalon.

Et puis, il y a les autres. Ceux qui ont été éjectés lors de cette première émission, Mounir et Isabelle. C’est moche de se faire virer aussi vite. Tout ça pour ça. La faute sans doute à ce désastreux choix de chansons. Ceux enfin, qu’on aimerait voir rentrer chez leur mère au plus vite. Comme Garou/Ilyes ou Vincent qui semblent atteints d’une melonite aigüe. Par ailleurs, qu’est ce que c’est que cette manière de s’adresser au public du
pavillon Baltard en anglais (et Vincent n’est pas le seul à le faire) ? Ta mère tu lui parles en anglais ? Allez,
rentre chez ta mère.

Soma, pour finir. Inconstestablement la déception de la soirée. "Qui s’est-il passé ?", comme dirait Dove Attia. Eh bien il s’est passé que malgré un choix de chanson en forme de message subliminal à votre serviteur, le jeune Soma s’est grave planté. Paroles mangées, crispation évidente, interprétation franchement ratée. Heureusement pour lui, le souvenir d’un casting plus réussi et un physique plutôt agréable lui permettront de compenser. Sera-t-il néanmoins le Sanjaya Malakar français ? A priori, il chante mieux que le jeune américain, mais au moins Sanjaya connaît ses paroles et il n’oublie pas de sourire quand il massacre un titre. Soma sait donc ce qu’il lui reste à faire.

Et puis moi aussi, je te dédicace un titre, Soma.

  • Soma, Smashing Pumpkins (sur Siamese Dream)

Cabaret – Orginal Paris Cast

  • 31 mars 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : CD

Cabaret
"Original Paris Cast"… On ne voit pas ça tous les jours. Le cast parisien est-il à la hauteur des Broadway ou London cast ? A chacun de se faire sa propre opinion. Pour ma part, je considère que les parisiens n’ont absolument pas à rougir de leur prestation. Certes, il manque peut-être à Fabian Richard et Claire Pérot le charme vénéneux de Joel Grey et Alan Cumming ou de Liza Minnelli pour les rôles respectifs du maître de cérémonie et de Sally Bowles, mais tous deux s’en sortent avec les honneurs. Même chose pour Catherine Arditi, "Fraülein Schneider", qui a fait des progrès en chant depuis les avant-premières. Quant à Pierre Reggiani il est tout simplement excellent dans le rôle de Herr Schultz. Le duo "Un ananas" (It couldn’t please me more en V.O.) chanté par Fraülein Schneider et Herr Schultz est un pur délice. L’enregistrement est une captation live. Aucune date n’est indiquée dans le livret donc on ne sait pas bien s’il s’agit d’une seule performance ou plus probablement d’une sélection des meilleurs moments de chaque performance.Un bon témoignage de ce spectacle qui aura marqué l’histoire du musical en France.

  • Catherine Arditi et Pierre Reggiani, Un Ananas (Fred Ebb / John Kander)

I’ll cover you – Walk on by

  • 30 mars 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 0 comments /
  • Under : I'll cover you

Warwick
Ballard
Walk on by est une chanson de Burt Bacharach et Hal David. C’est le titre qui a véritablement lancé son interprète originale, pour qui elle a été écrite, Dionne Warwick. J’ai choisi de parler de ce titre après avoir entendu sa reprise par Florence Ballard. On parle beaucoup de cette dernière actuellement, à l’occasion de la sortie du film Dreamgirls. Dreamgirls s’inspire de l’histoire des Supremes que Florence Ballard fonda jadis avec Diana Ross, avant d’en être évincée. Après son départ des Supremes, celle que l’on surnommait "Blondie" ou "Flo" tenta de se lancer en solo, mais les clauses très restrictives de son contrat avec la Motown (où officiaient les Supremes) lui empêchèrent de transformer l’essai. Le seul album qu’elle enregistré, en 1968, n’est paru qu’en… 2002, soit 26 ans après sa mort dans le dénuement à 32 ans d’un problème cardiaque. Parmi les titres de cet album intitulé à l’origine You don’t have to et publié sous le nom de The Supreme Florence Ballard. On dit d’elle qu’elle avait une voix si puissante qu’elle devait enregistrer les titres des Supremes en se tenant à plusieurs mètres du micro, quand Diana Ross ou Mary Wilson s’en tenaient normalement à quelques dizaines de centimètres. La puissance de cette voix s’entend sur Walk on by, tout particulièrement lorsqu’elle chante les paroles du titres. Malheureusement, la musique de Bacharach et les mots de David sont comme des bulles de champagne, qui si elle n’excluent pas la puissance, demandent une certaine virtuosité et une légèreté dans l’interprétation que n’a pas ou plus Florence Ballard – au contraire d’Aretha Franklin, par exemple et sa version légendaire de I say a little prayer. Par ailleurs, question légèreté et subtilité de l’interprétation, Dionne Warwick est à mon avis imbattable dans la musique noire américaine. Donc pour ce qui est de Walk on by en particulier, ma préférence va très nettement à la version originale, malgré un son "sale" sur la reprise qui n’est pas inintéressant.

  • Walk on by, par Dionne Warwick
  • Walk on by, par Florence Ballard

Nouvelle star, semaine V

  • 29 mars 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 8 comments /
  • Under : Nouvelle Star 2007

"Aller à Baltard" : exp. utilisée dans le cadre de l’émission la Nouvelle Star sur M6, désigne le fait d’être sélectionné par le jury de l’émission pour accéder à la phase principale de l’émission, dont l’action est située dans la salle dite du "Pavillon Baltard".
Il n’était question que de ça lors de cette cinquième émission. Ira à Baltard ? Ira pas ? Ils sont 40 au début de l’émission. Une vingtaine doit être sélectionnée après un dernier passage devant le jury. Dans la vingtaine qui reste le jury en sélectionnera une quizaine. Une quinzaine qui fera quoi ? Qui ira à Baltard, bien sûr, c’est pour voir si vous suivez. C’est Raphaëlle qui essuie les plâtres, avec une interprétation très premier degré de Petite soeur de… Laam (on se doute que ce titre n’a pas été proposé aux candidats par hasard…) . Enchaînent ensuite Julie et Gaëtane pour la reprise en français du Could it be magic de Donna Summer. Chanson merdique, mais très bon feeling de Julie, qui est, c’est désormais officiel, la favorite de ce blog. Son charme délicieusement butch en fait une digne héritière de Valérie-de-l’an-dernier. Viennent enfin les larmes annoncées de Marianne James devant la prestation de Julien, qui interprète le titre de son tout premier passage, A la faveur de l’automne et qui en profite pour nous montrer son tatouage "Jean d’Ormesson" . Les passages suivants sont moins mémorables. Pierre en fait toujours des tonnes, Guillaume semble fade, et on n’aperçoit que quelques secondes de Michel, pourtant plus femme que jamais sur Quand vient la fin de l’été. Toujours aussi agaçants également le fils de Garou Ilyes et Vincent qui fait tout un cirque en changeant les paroles d’une chanson d’Obispo qu’il a choisi à la dernière minute (mais qu’est ce que c’est que ce titre pourri ?!). Le jury est de plus en plus en retrait, on a juste droit aux yeux humides d’André Manoukian devant ses candidates préférées. André touchera-t-il le coeur de Gaëtane qui aime Julien qui a l’air indifférent mais qui l’est moins sur le site officiel de l’émission (ici) ? Et surtout… iront-ils à Baltard ? La réponse à cette lancinante question est donnée dans la toujours aussi lourdingue deuxième partie de l’émission où l’on assiste aux traditionnels "je t’attends dans ma chambre d’hôtel et je te fais mariner un maximum avant de te dire si… vous-connaissez-la-suite" et aux pénibles retours dans les familles : "Oh ma fille, je suis si fière de toi, attends tourne toi un peu pour qu’on voit bien à la caméra que je te serre très fort dans mes bras". Au terme d’une émission qui a semblé très longue, mais qui nous a au moins permis de connaître tout l’album de Mika, ils sont donc 15 à "aller à Baltard". Sur les 15, 10 d’entre eux vont prendre la grosse tête et devenir insupportables, 3 ne prendront rien du tout parce qu’ils vont être éjectés dès le début et si nous avons de la chance, 2 candidats se révéleront assez agréables à suivre et arriveront à chanter autre chose que de la soupe. Alors seulement, ça vaudra peut-être le coup de regarder Baltard.   


Nouvelle star, semaine IV

  • 22 mars 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Nouvelle Star 2007

Les épuiser d’abord. Les priver de sommeil ensuite. Leur faire apprendre une chanson en un quart d’heure dans une ambiance de marché aux bestiaux et enfin leur faire attendre le verdict, j’allais dire la sentence, pendant des heures, si possible confinés dans une pièce. Et filmer. Jusqu’à ce qu’ils craquent. Et quand cela arrive, cadrer serré, zoomer, zoomer encore et encore. Puis, au montage de l’émission, faire passer cela pour de l’émotion, quand il ne s’agit la plupart du temps que de l’épuisement. Pour accentuer le côté dramatique du tout, employer dans le commentaire un champ lexical pompeux, avec des mots comme "titre suprême" ou "destin". Telles sont les scories d’une émission qui ne croit pas en sa propre mécanique, en ses propres personnages. Il n’y aurait pourtant pas eu besoin d’en rajouter. Le casting ayant sans doute été bien fait, tout un tas de petits suspenses s’étaient mis en place. Joseph, la beat box, sait-il chanter ? Et va-t-il le faire ? Les deux soeurs, Assia et Monia, vont-elles être séparées ? Shelmy la rappeuse va-t-elle mettre le feu ? Les "beaux gosses" Soma, Tigane ou Jean d’Ormesson feront-ils oublier Gaël le jardinier ? Le candidat officiel de Dialh Vincent a-t-il toujours le groove ? Qui est le coiffeur de Sarah Sanders ? Michel et Julie vaincront-ils l’homophobie dans le monde ? Cannelle a-t-elle remarqué l’émotion d’André Manoukian ? Quentin larguera-t-il son boyfriend en rentrant ? Gaël est-il le Patrick Sébastien du XXIè siècle ? Ils étaient 140 au début de l’émission, il en reste 40 lorsque celle-ci se conclut. La semaine prochaine ? On sélectionnera celles et ceux qui feront le gros de l’émission au fameux Pavillon Baltard. On nous prédit des effondrements, des révélations, des vraies larmes de Marianne James. Avec de tels ressorts dramatiques, dignes d’un scénario de série télé, pourquoi venir tout gâcher avec de la merde de télé-réalité ?

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