Joni Mitchell sings Joni Mitchell
En mémoire de Folk Furieuse, l’un des blogs qui a précédé celui-ci, voici un concert de Joni Mitchell pour la BBC, tourné en 1970. Elle y chante “Chelsea Morning,” “Cactus Tree,” “My Old Man”, “For Free,” “California,” “Big Yellow Taxi” and “Both Sides Now.”
Led Zeppelin – Celebration Day
Et un nouveau live pour Led Zep, un! Contrairement aux trois précédents, celui-ci ne concerne pas la période active du groupe, mais un concert récent, en 2007. Led Zeppelin s’était reformé le temps d’une soirée à l’O2 Arena de Londres pour rendre hommage à Ahmet Ertegün, fondateur d’Atlantic Records, leur maison de disque. Des caméras ont enregistré l’événement historique 27 ans après la fin officielle du groupe, suite à la mort du batteur John « Bonzo » Bonham. Pour le remplacer, les trois survivants ont fait appel au fils de ce dernier, Jason. La captation du concert va sortir au cinéma et en dvd en octobre sous le titre de Celebration Day (titre d’une chanson qui figure sur le troisième album du groupe).
Si Jimmy Page et Robert Plant ont collaboré ensemble pour deux disques et deux tournées (je les ai vus sur la tournée Walking into Clarksdale, en 1999 à Bordeaux), John Paul Jones (basse, claviers) n’a que très occasionnellement joué avec les deux autres. Peu d’espoir en tout cas de voir une reformation durable du groupe: Plant y a mis son véto.
Bande-annonce:
Set-List:
1. Good Times Bad Times
2. Ramble On
3. Black Dog
4. In My Time Of Dying
5. For Your Life
6. Trampled Under Foot
7. Nobody’s Fault But Mine
8. No Quarter
9. Since I’ve Been Loving You
10. Dazed And Confused
11. Stairway To Heaven
12. The Song Remains The Same
13. Misty Mountain Hop
14. Kashmir
15. Whole Lotta Love
16. Rock And Roll
Via Le Figaro
Catherine Deneuve – Je ne peux vivre sans t’aimer
Je me suis souvent demandé pourquoi on s’obstinait à vouloir faire chanter Catherine Deneuve… Jusqu’au film de Christophe Honoré, les Bien-aimés, avec une bande originale signée Alex Beaupain. L’actrice y chante Une fille légère, un duo très réussi avec sa fille à la ville comme à l’écran, Chiara Mastroianni et surtout Je ne peux vivre sans t’aimer, en solo, une magnifique ballade désabusée – sans doute la meilleure chanson d’Alex Beaupain (avec les Yeux au ciel dans les Chansons d’amour). La chanson est un écho de Je peux vivre sans toi, le titre qu’interprète Ludivine Sagnier au début du film, mais il s’agit aussi d’une référence à la chanson des Parapluies de Cherbourg, où le personnage de Deneuve chante (avec la voix de Danielle Licari) « Je ne pourrai jamais vivre sans toi ». « La boucle est bouclée », a ainsi déclaré Beaupain dans une interview. Deneuve, enfin chanteuse, le temps d’un film.
Elodie Ji, gagnante du Sankofa Soul Contest 2012
Je suis (de manière épisodique) le concours de musique soul Sankofa Soul Contest depuis quelques années déjà. J’avais envie de partager ici les performances d’Elodie Ji, gagnante 2012 lors de la finale, il y a quelques semaines. Elle y a dépoussiéré le Through the Fire de Chaka Kahn et sublimé I am here, tiré de la comédie musicale La Couleur Pourpre. Enjoy.
Jeff Buckley: putain, 15 ans
Jeff Buckley est mort il y a exactement 15 ans, le 29 mai 1997. L’occasion de réécouter sa musique, avec notamment cette performance habitée de Grace, à la télé anglaise.
Amalya: Le monde est stone et autres considérations (The Voice)
J’ai vu Amalya chanter la première fois il y a quelques années lors d’une édition du Sankofa Soul Contest (qu’elle a gagné) à l’Opus Café (maintenant Bizz’art). Elle avait alors mis la salle à genoux avec un Purple rain incroyable de force et de sensibilité. Je me souviens avoir pensé à l’époque: « pourquoi une fille qui chante comme ça n’est-elle pas à la télé, à la radio, partout quoi? » C’est désormais chose faite: Amalya participe à l’édition française de The Voice et figure parmi les douze derniers candidats. Avec la jeune et impressionnante Al Hy, grande favorite, dans la même équipe qu’elle, il n’est pas certain qu’elle puisse gagner le concours. Quoi qu’il arrive, elle aura au moins laissé derrière elle quelques interprétations superbes, à l’image de son extraordinaire Le Monde est Stone, hier. Le titre de Berger et Plamondon, tiré de Starmania, a pourtant été battu et rebattu. Il semblait là chanté pour la première fois – ou plutôt que je l’entendais pour la première fois. J’en ai eu les larmes aux yeux, une première depuis que je regarde des émissions de télé-crochet françaises.
Si The Voice s’appelait The Soul, cela ne ferait pas un pli: Al Hy et tous les autres pourraient aller se rhabiller fissa. Amalya est sans conteste celle qui insuffle le plus d’émotion dans ses interprétations. De toutes façons, peu importe qu’elle remporte ce concours, surtout si c’est pour lui coller un album de variète cheap derrière. Car au fond, une seule chose lui manque encore: un compositeur à la mesure de son talent. Souhaitons lui d’en trouver un-e, parce qu’à ce moment-là, comme on dit en anglais: sky’s the limit.
Voir aussi son Set Fire to the Rain, d’Adele, lors des auditions à l’aveugle:
Brad Paisley, feat. Alison Krauss: Whiskey Lullaby
Magnifique ballade country de Brad Paisley, chantée avec Alison Krauss, que j’aime depuis longtemps. Je n’avais jamais vu la vidéo qui l’accompagne et qui rend cette histoire encore plus émouvante. Enjoy.
Sing-Off
Sing-Off, c’est un peu une Nouvelle Star avec des gens qui chantent bien, pas de pub, et sans toutes les séquences insupportables « mon papa est mort quand j’avais 5 ans », ou « André Manoukian sur son vélo ». Pas d’appels au vote des téléspectateurs (« tapez 1 pour Amandine… ») non plus: ici c’est le jury qui décide. Enfin une émission musicale qui arrête de se regarder le nombril et qui se concentre sur l’essentiel: la musique. Ça a l’air con dit comme ça, mais visiblement ça n’est pas évident pour tout le monde. N’est-ce pas M6 et TF1?
La différence de Sing-Off par rapport aux autres télé-chrochets, c’est qu’ici les candidats chantent a cappella. Et que ce sont des groupes uniquement.
Cette deuxième émission se décomposait en deux parties: les chansons d’hier et les chansons d’aujourd’hui (ou d’hier mais reprises aujourd’hui, ce qui est un peu de la triche, mais bon…). Pour la première partie, les audiences de la précédente émission ayant été mauvaises, la production a voulu faire chanter plus de « tubes français ». Et vas y que je te ressors les habituels Claude François, Rita Mitsouko et compagnie. Ne manquait que Téléphone… La semaine prochaine peut-être? Heureusement, la deuxième partie était un peu plus palpitante, avec notamment deux prestations exceptionnelles:
A commencer par cette version géniale de Price Tag de Jessie J, par les Tale of voices:
Le lead s’appelle Kevon. Quelle voix…
Et celle de Voxset sur Alors on danse. La chanteuse lead fait un sacré bon boulot.
Dans un registre assez différent, les deux passages de Têtes de chiens sur A la claire fontaine et Tri Martolod étaient également réussis. Leur truc à eux c’est la musique traditionnelle et force est de constater qu’ils la défendent plutôt bien. D’autant qu’ils donnent l’impression d’être un véritable groupe vocal et pas une addition de solistes réunis pour l’occasion, comme d’autres… Hélas, ils ont été éliminés au profit des insipides BCBG.
Pour le reste, le jury n’est pas si mal et fait souvent des remarques judicieuses, Michel Jonasz en tête (je suis un peu plus réservé sur Soprano). Alexandre Devoise, l’animateur, en fait un peu trop en revanche dans le registre enthousiaste et les « Allez fais nous une démonstration de beat box. Haaaaaaaaaaaaan, super! » après chaque chanson.
A l’arrivée, une émission plutôt réussie avec de vrais beaux moments de musique. Il serait dommage que ça finisse en « accident industriel »…
Liza à l’Olympia
Grâce à William Réjault, je vais pouvoir assister au récital de Liza Minnelli à l’Olympia ce soir. Ce sera la deuxième fois que je la vois en concert, après sa représentation unique au Palais des Festivals de Cannes en 2005. Elle chantera des extraits de son dernier album, le sobre Confessions, et – malheureusement, Liza avec Z! Un grand moment de camp en perspective.
Compte-rendu dans la foulée, ou presque.
Alex Beaupain à la Cigale
Alex Beaupain était à la Cigale le 23 mai. Concert très sympathique. Sur scène, le chanteur est un peu raide et ses transitions sont souvent un peu nulles (il le reconnaît lui-même), mais ça le rend finalement assez attachant. Parmi les bons moments de la soirée, le duo avec Camelia Jordana, tiré de son dernier album ; la chanson Prague, qui figure dans Les Bien-Aimés, le dernier film de Christophe Honoré, interprétée par Ludivine Sagnier et enfin le Je n’aime que toi des Chansons d’amour, chanté par Beaupain, Ludivine Sagnier et Clotilde Hesme.
Photo prise sur la page Facebook d’Alex Beaupain.
Une soirée à Rock en Seine
Première fois à Rock en Seine. Programme prévu pour la soirée: Beirut, The Tings Tings, Arcade Fire. Je connaissais les deux premiers albums du premier et des troisièmes, et je n’avais jamais entendu les Ting Tings.
Grosse déception pour Beirut. Je pensais que Zach Condon, le leader, était un bon chanteur. J’avais tort. Il semble meilleur à la trompette. Peut-être était-ce la méforme vocale du chanteur, peut-être était-ce le contexte (un festival en plein air).. toujours est-il que Beirut n’a pas véritablement emballé la foule. J’aurais mieux fait d’aller voir la jeune Rox, qui passait sur une autre scène.
The Ting Tings (photo), eux, avaient la patate. Communicative, de surcroît. Le duo, tout de rouge vêtus, a enchaîné les tubes irrésistibles de son premier et unique album comme d’autres les perles. Un titre du nouvel album a également été présenté. Une chanson qui parle de « working too fucking hard », comme l’a annoncé la chanteuse aux faux airs de Chantal Lauby. Cinq de leurs comparses musiciens ont alors fait leur entrée avec de grandes pancartes où l’on pouvait lire d’un côté WORK et de l’autre DANCE. Un des grands moments du set, avec le célèbre Shut up and let me go!
Bref passage du côté de chez Roxy Music, en attendant Arcade Fire. Je ne connais quasiment pas leur musique et elle n’est pas aussi accessible que celle des Ting Tings par exemple. Donc je n’ai pas beaucoup accroché.
Arcade Fire enfin. C’était l’un des gros morceaux du festival. Je ne crois pas trop m’avancer en affirmant qu’ils ont été à la hauteur de leur réputation. Leur engagement musical semble total, passionné et ça fait plaisir à voir. Régine Chassagne chante moins bien que Win Butler, mais elle compense largement par sa présence tantôt sensuelle, tantôt fougueuse. Et ces chansons… Contrairement à celle de Beirut, leur musique semble cousue sur mesure pour un festival en plein air.
Dommage que la pluie s’en soit mêlée. Au bout de 50 minutes de concert, des trombes d’eau se sont mises à tomber sur les festivaliers et sur le devant de la scène. Après avoir terminé la chanson en cours, Win Butler a annoncé que les organisateurs du festival leur demandaient de « patienter ». N’étant pas équipé de vêtements imperméables et étant plutôt légèrement vêtu, je n’ai attendu que deux ou trois minutes avant de partir. Il semblerait que le groupe soit revenu pour un ultime Wake Up, avant de mettre un terme définitif au concert. J’avoue que j’aurais bien terminé la soirée avec un Neighbourhood #1 ou Rebellion (Lies), voire les deux, soyons fous. Au lieu de ça: un minable coïtus interruptus. Ce qui, malgré tout, est toujours mieux que pas de « coïtus » du tout. Celles et ceux qui étaient venus les années précédentes pour voir Amy Winehouse en conviendront certainement.
Love Hurts, Gram Parson et Emmylou Harris
Suis obsédé par cette chanson depuis que ma collègue Judith me l’a faite découvrir (via la version de Sinead O’Connor). Enregistrée à l’origine par les Everly Brothers, elle est ici chantée en live par Gram Parsons et Emmylou Harris.
No, it isn’t true / Love is just a lie, made to make you blue.
Recap: True Blood, saison 3, épisode 7, …
Recap: True Blood, saison 3, épisode 7, « Hitting the ground »
http://series.yagg.com/2010/08/06/recap-true-blood-saison-3-episode-7-hitting-the-ground/
Malia – No Surprises
httpv://www.youtube.com/watch?v=8W1T5wCkcr8&feature=player_embedded
Très belle reprise de Radiohead, par la chanteuse Malia sur son album Young Bones. C’est André Manoukian qui joue sur cette chanson et sur ce très bon album jazz pop, qu’il a en grande partie composé. Comme quoi, Dédé assure, quand il veut.