Recap: True Blood, saison 3, épisode 7, …
Recap: True Blood, saison 3, épisode 7, « Hitting the ground »
http://series.yagg.com/2010/08/06/recap-true-blood-saison-3-episode-7-hitting-the-ground/
Recap: True Blood, saison 3, épisode 7, « Hitting the ground »
http://series.yagg.com/2010/08/06/recap-true-blood-saison-3-episode-7-hitting-the-ground/
httpv://www.youtube.com/watch?v=8W1T5wCkcr8&feature=player_embedded
Très belle reprise de Radiohead, par la chanteuse Malia sur son album Young Bones. C’est André Manoukian qui joue sur cette chanson et sur ce très bon album jazz pop, qu’il a en grande partie composé. Comme quoi, Dédé assure, quand il veut.
C’est la finale de la coupe du monde de football, l’Espagne affrontent les Pays-Bas et nous sommes à Barcelone. Puisque toute la ville va vivre l’événement et qu’il n’est pas indigne de s’intéresser au foot de temps à autre, nous cherchons en ce dimanche soir un endroit où passer une bonne soirée.
Nous faisons le tour de l’Eixample, le quartier où l’on trouve quelques bars gays. Nous en avions repéré un, Carrer de Concell de Cent (la rue Sainte-Croix locale) qui annonçait une soirée spéciale. Mais moins d’une heure avant le début du match, il est quasi vide. Et assez sombre, de surcroît. A la recherche d’un endroit un peu plus festif, nous tombons sur un petit restaurant rempli d’hommes que l’on peut sans craindre de trop se tromper qualifier d’homosexuels. Mais la place manque et les serveurs, débordés, se montrent guère aimables. Autre bar restaurant un peu plus loin sur la carrer de la Diputacio. La clientèle a l’air plus mixte, avec notamment la présence de femmes que l’on peut sans craindre de trop se tromper qualifier de lesbiennes. Le lieu semble tout aussi bondé que le précédent et nous nous apprêtons à passer notre chemin quand un brun à lunettes – que l’on peut sans craindre de se tromper, etc. – assis juste derrière la porte vitrée nous fait signe d’entrer.
Nous voici donc à l’intérieur du Xalupada, en quête de places. Un serveur nous indique deux chaises libres et nous nous installons à quelques mètres d’un grand écran. L’ambiance se réchauffe progressivement. Deux ou trois personnes portent un drapeau espagnol en cape, d’autres ont les couleurs rouge et or dessinées sur la joue, tous sont à fond derrière leur équipe. Dans notre dos, un petit groupe, emmené par Eva et Manuel, commence à scander des slogans, en les détournant parfois légèrement. Ainsi, « Yo soy espanol, espanol, espanol » devient « Yo soy espanol, maricon, espanol ». Paul le Poulpe est bien entendu présent dans les esprits à travers le sobriquet de « Pulpo », chanté dès qu’une jeune fille – dont les bras sont très très longs, nous dit Eva – s’en va chercher un verre ou fumer une clope. Personne en revanche n’évoque Mani le Perroquet, qui a désigné les Pays-Bas comme futurs vainqueurs du match.
Le match débute dans une ambiance surchauffée. L’équipe d’Espagne se montre généreuse avec son public. Ses nombreuses attaques font vibrer nos compagnons de bar/restaurant à l’unisson. La défense n’est pas oublié et tout particulièrement, le gardien espagnol, Casillas, qui reçoit une salve d’applaudissements dès qu’il rattrape un ballon. Eva et sa bande d’amis gays lancent même des « Guapo! » à l’écran dès qu’il apparaît plus de quelques secondes. De l’autre côté du terrain, les néerlandais avec leurs agressions incessantes (mention spéciale au coup de pied de De Jong à la cage thoracique d’Alonso) participent encore un peu plus à la cohésion nationale. Signe d’un certain œcuménisme footballistique, le néerlandais Van Persie a aussi droit à quelques « Guapo! » de temps en temps.
C’est la mi-temps. La confiance est toujours de mise. On en profite pour reprendre un verre. La partie reprend. Les espagnols demeurent offensifs, mais manquent de réussite, comme on dit. La fin du temps réglementaire approche et la tension monte. L’équipe qui marquera dans les dernières minutes aura très certainement gagné. Et les néerlandais restent dangereux. Mais il en faut plus pour entamer la bonne humeur générale. A l’écran, la reine Sofia apparaît furtivement. « Guapa! », lance quelqu’un dans notre dos.
Les 90 minutes sont terminées. Place aux prolongations. La tension monte encore d’un cran. « Cette partie, nous pouvons la gagner », chante-t-on dans le bar tout entier. Puis c’est la délivrance: Iniesta, à quelques minutes de la fin, inscrit un magnifique but.
Explosion de joie dans la salle. Cette fois, ils y sont presque. Un homme à notre droite, resté relativement discret jusqu’ici, est en larmes. Tous restent malgré tout attentifs à la riposte des néerlandais. Mais la riposte ne vient pas et au coup de sifflet final, la salle explose à nouveau. Ils et elles sont « Campeones del mundo ».
Les larmes de l’homme discret coulent de plus belle. A une différence près: cette fois-ci, il n’est plus seul. Quelques autres paires d’yeux humides le rejoignent tout aussi discrètement. Nous applaudissons chaudement, avec en tête le souvenir d’une soirée similaire il y a quelques années. Eva, Manuel et les autres reprennent en chœur leur « Yo soy espanol » et tentent de trouver un slogan avec « campeones » dedans, sans trop y parvenir. Paul le Poulpe n’est pas oublié. Nos amis d’un soir le célèbrent d’un joyeux « Que viva el Pulpo! Dans leur enthousiasme certains réclament un open bar, ou à défaut une tournée de chupitos, le nom local des shots. Double refus de la patronne, patriote mais pas bonne poire.
Nous filons vers les endroits où nous sommes passés plus tôt dans la soirée. Dans la rue, on peut entendre les premiers klaxons. En dehors de cela, les rues sont encore très calmes. L’ambiance est sans doute différente sur les Ramblas et surtout, en bas du parc Montjuic où des écrans géants avaient été installés plus tôt dans la journée.
Nous commençons par l’autre restaurant de la Carrer de la Diputacio où la clientèle est souriante, mais semble éteinte. Direction ensuite le bar Carrer de Concell de Cent, nettement plus rempli que deux heures auparavant. Ici on s’amuse franchement. Un jeune homme très avenant nous peint un petit drapeau espagnol sur le visage et sur le bras, histoire faire taire la mauvaise langue qui a l’entrée nous a demandé si nous étions néerlandais. Les écrans de télé, encore allumés, continuent de diffuser les reportages d’après-match. Côté musique, dans la playlist – guère originale – du bar, Lady Gaga ou David Guetta laissent régulièrement place à une version dance de E viva Espana, qui semble être le leitmotiv de la soirée, ici ou dans la rue, comme nous pourrons le constater un peu plus tard. Fait d’autant plus intéressant que la veille Barcelone avait accueilli une grande manifestation indépendantiste Catalane. Pour paraphraser une journaliste fictive célèbre, « I can’t help but wonder »: les militants que nous avions croisé dans la rue la veille, avec leurs autocollants « Som una Nacio » chantent-ils aussi E viva Espana? Parions que plus d’un se surprendra au moins à fredonner l’air tout bas, tout comme nous, sur le trajet qui nous ramène un peu plus tard à notre hôtel.
Feedback rapide du concert.
Les +:
– Une entrée fracassante et bien trouvée (avec deux danseuses, de dos, toutes les trois avec un manteau à capuche)
– une pêche d’enfer
– Un look et une attitude détonants
– Les chansons
– Un public très gay
Les –:
– Sa reprise de Smile. Trop de vibe tue la vibe.
– Certains ont trouvé qu’elle manquait de naturel.
– un concert relativement court (1h)
– Le concept »payez dix euros pour parler et vous faire photographier avec elle » à la fin du concert. Si ce n’est pas une blague, c’est du gros foutage de gueule… (et le signe d’une melonite avancée)
Janelle Monae présentera ce soir à la Maroquinerie son r’n’b pop déjanté. J’y serai. Et j’essaierai de vous raconter. En attendant, vous pouvez regarder le clip ci-dessous. C’est Many Moons, et c’est totalement fou.
Cette chronique va être rapide. Malgré des essais répétés, je ne suis pas parvenu à apprécier la moindre chanson du dernier Rufus Wainwright. Après l’exubérance de Release the Stars, Rufus a voulu faire dans la sobriété. Rien que du piano voix ou quasiment (pas la force de réécouter pour vérifier). Poses, voilà du sobre réussi. Cet album là est juste long et ennuyeux et pour tout dire, semble bien prétentieux.
Si quelqu’un a un truc ou une astuce pour m’aider à trouver une porte d’entrée à ce disque, qu’il ou elle me laisse un commentaire et je promets de lui donner une nouvelle chance. En attendant, je vais me remettre les précédents. Et notamment Release the stars, qui n’est pas si mal, finalement.
httpv://www.youtube.com/watch?v=cLMetY3K8AM
Reprise magnifique d’une chanson qui ne l’est pas moins. J’avais été très impressionné par Sophie Hunger et sa voix, tantôt douce tantôt puissante, lors d’un concert à la Cigale l’an dernier. Le vent nous portera était interprétée en live visiblement depuis quelque temps ; elle figure le tout nouvel album studio de la jeune suisse, 1983.
A écouter sur Deezer:
Juste pour crâner, une photo de mon interview avec Kele Okereke, chanteur de Bloc Party, qui sortira son premier album solo en juin. Entretien sympa, même si Kele était un peu endormi. (c’était à 10h45). Il s’est un peu réveillé lorsque je lui ai parlé de son interview et de ses photos dans Butt…
L’album s’appelle The Boxer et il n’est pas mal du tout. Voici le premier single, Tenderoni.
httpv://www.youtube.com/watch?v=cnkt8vYchD8
Plus d’infos sur Yagg au moment de la sortie.
httpv://www.youtube.com/watch?v=YvH1Z9uK5Mw
Suis totalement obsédé par cette chanson depuis quelques jours, chantée ici par Julie Andrews. Elle a été écrite par la paire Henry Mancini / Johnny Mercer, auteurs entre autres du sublime Moon River, pour le film Darling Lili (1970), que je n’ai pas vu. Certains d’entre vous l’ont-ils vu? Est-il réussi?
« So walk me back home my darling
Tell me dreams really come true
Whistling, whistling here in the dark with you »
Puisque nous sommes en pleine saison Nouvelle Star… Deezer met en avant depuis quelques jours le nouvel album d’André Manoukian. Il s’agit d’un album de reprises jazz, avec de nombreux featuring pour les chansons. Pour en citer quelques uns: China Moses, la fille de Dee-Dee Bridgewater, Anaïs, Helena Noguerra, et deux membres de l’école Nouvelle Star: Benjamin Siksou, Camelia Jordana.
Le choix des titres est impeccable. Cole Porter, Irving Berlin, Rodgers & Hart… tout ce que j’aime. Le choix des chanteurs est un peu plus discutable en revanche. Benjamin Siksou minaude toujours beaucoup, China Moses n’est parfois pas en reste et Anaïs, si elle a une sacrée voix ne rend pas vraiment service à Cheek to Cheek, l’un de mes morceaux préférés.
Pas de problème du côté des arrangements sont en général très réussis. Normal, c’est le métier de Dédé. Mention spéciale à Don’t let me be misunderstood. Emily Loizeau est à deux doigts d’en faire trop, mais son interprétation est sauvée par les magnifiques chœurs qui l’accompagnent. Le meilleur titre d’un bel album.
A écouter:
A voir:
(pas de compte-rendu de la troisième émission, faute d’avoir trouvé le temps pour la voir, mais vous pouvez lire les remarques de mon collègue Yannick Barbe dans ce post)
La voix off est enthousiaste: « Les parisiens ont explosé le compteur de talents ». Ce constat est pourtant peu évident à vérifier lors de la première demie-heure de cette quatrième émission.
Quel peut bien être l’intérêt d’enfiler les candidats inintéressants comme des perles pendant tout ce temps? Magnanime, la prod nous accorde malgré tout deux ou trois prestations prometteuses, dont celle de Marjorie, à la coupe de cheveux pas très hétérosexuelle, qui fait un Glory Box décoiffant à la guitare. C’est elle qu’on aurait aimé connaître un peu plus, plutôt que de subir la vie et l’œuvre de Vanille, Sacha ou Dave, qui découvre la neige. Une question est toutefois soulevée par la copine de Sacha, qui lui conseille de mettre son « col roulé gris », « plutôt que tes merdes habituelles »: le col roulé gris est-il jamais une solution?
C’est sur cette interrogation essentielle que se clos la première partie des castings. Direction maintenant le Trianon. Suit l’habituelle séquence d’arrivée à Paris et installation dans les chambres. Nous avons droit notamment à la visite de » la chambre tapas d’Abril et Ramon », dixit la voix-off. Classe.
Les candidats passent en ligne. Sofiane (dont je parlais ici) chante A song for you. Pas si mal quoique trop maniéré. Faute d’aigus for us, il risque cependant de s’arrêter là. Jérôme le banquier / surfeur de Nice travaille son image de tête à claque avec Si c’est bon comme ça, de Sinclair. Plantage. On retrouve aussi Gaël, le son of a preacher man, qui chante du Katy Perry (hum hum), mais change les paroles (« hope my girlfriend doesn’t mind sur I kissed a girl« ). Un peu bi sur les bords?
Soraya fait son show, d’abord dans les toilettes, puis sur scène. Elle manque des notes, mais peu importe, elle remet de l’ordre dans ses cheveux et repart. On est fabuleuse ou on ne l’est pas. Les résultats seront connus la semaine prochaine, mais on sait déjà qu’elle récolte deux non et deux points d’interrogation, assortis de cette élégante déclaration de Philippe Manœuvre: « c’est quand même de la merde ».
Lussi, malgré son prénom étrangement orthographié, s’affirme comme une candidate très prometteuse. Pour elle, peu de débat: elle récolte quatre oui. François, qui interprète la chanson préférée des Franprix, One of us, se qualifie aussi.
Luce enlève ses moustaches et on s’en fout.
Terry et Abril montrent que trop gay, parfois, c’est juste trop. Pour André Manoukian, en tout cas, qui part d’un gros fou rire. Leïla, la candidate bulldozer, déjà surnommée « la lionne » (cf. la « tortue ») produit le même effet sur Lio, qui déclare qu’elle ne l’oubliera jamais (mais lui met un non, malgré tout). Quand Nouvelle Star rencontre Incroyable Talent…
A suivre aussi, Benjamin-16-ans, Annabelle, Stéphanie la candidate tatouée et piercée, Dave, qui fait un joli Wild World et Manon.
Semaine prochaine, les résultats de cette épreuve et le début des trios. L’émission va-t-elle finir par s’emballer? Le moment est crucial pour le jury, si jamais ses membres souhaitent éviter le désastre de l’année dernière.
Je connaissais très mal la musique d’Alex Chilton, qui vient de mourir. Mais j’avais été assez marqué par la reprise d’Holocaust (sortie avec son groupe Big Star) par Placebo. Je me souviens avoir joué une fois l’originale lors d’une soirée Androgyny. Je m’étais mis en tête de passer toutes les versions originales de l’album de reprises de Placebo, vendu avec Sleeping with Ghosts. Et j’ai bien failli plomber définitivement l’ambiance lorsqu’est arrivé le tour d’Holocaust. Rien que le titre déjà… Une série de regards assassins que ma consoeur organisatrice de l’époque, m’avait alors convaincu de vite changer de concept. Memories…
Après une édition 2009 très décevante, la reprise de ces chroniques Nouvelle Star n’allait pas de soi. J’ai vite arrêté l’an dernier par manque d’intérêt et aussi pour cause de liveblogging sur Yagg. On s’en remet un petit coup quand même?
Avant même que ne démarre cette saison 2010, plusieurs questions se posaient:
Cette première émission nous a donné quelques éléments de réponse. Marco Prince, tout d’abord. Il avait pour tâche de succéder à Sinclair et au très cassant Manu Katché. A en juger par ses premières interventions, l’ancien chanteur de FFF (que je n’ai jamais écouté) ne sera pas le méchant de service. Bien au contraire. Conséquence: le jury semble un peu déséquilibré et bien plus intéressé par ses chamailleries internes que par les candidats qui passent devant eux. Manoukian dit toujours n’importe quoi, plus personne ne semble vraiment s’en soucier, sauf quand il refait le coup de la déterritorialisation (à ce moment-là ses collègues ne savent visiblement plus où se mettre).
Parmi les candidats, on retiendra:
Puisque David Bowie ne semble pas pressé de reprendre le chemin des studios, on se contentera d’un double live. Et on fera mieux que s’en contenter, parce que ce double album, intitulé A Reality Tour (en écoute sur Deezer), est assez génial. Sauf erreur de ma part, il s’agit du même qui a déjà été édité en DVD, avec l’ajout de trois chansons. Rien de bien nouveau, me direz-vous. Quand bien même. L’écouter est bien plus excitant que de le regarder. Les vieilles chansons comme les nouvelles, toutes sont impeccablement interprétées. A l’image du Life on Mars? ci-dessous, dont les premières paroles procurent toujours autant de frissons.
httpv://www.youtube.com/watch?v=j-wvgmZxbe8
Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan Jesuisfan.
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