Nuit Debout
Suis passé rapidement à la Nuit Debout il y a quelques jours, le temps de m’imprégner de l’ambiance et de prendre quelques photos. En voici une.
Suis passé rapidement à la Nuit Debout il y a quelques jours, le temps de m’imprégner de l’ambiance et de prendre quelques photos. En voici une.
Kheedi Mizrahi, également connu sous son nom d’artiste Kiddy Smile, fêtait son anniversaire hier aux Bains (qui ont réouvert, visiblement). Pour l’occasion, il a organisé un Ball, bien sûr. Le thème, c’était les super-héros.
Pour l’occasion, Mother Lasseindra Ninja avait ressorti son ensemble Wonder Woman (celui qu’elle porte dans cette vidéo incroyable).
Ball très sympa, notamment parce que Kheedi était intraitable sur le fait d’être costumé. Malheureusement, très peu de lumière, donc pas facile pour les photos…
C’était un de mes rêves de photographe: pouvoir enfin shooter les drag-queens de RuPaul’s Drag Race. Le rêve s’est réalisé ce 2 avril au Trianon lors du spectacle Battle of the seasons. Je sais que dans ce genre de circonstances, où le photographe n’a pas de place réservée, il faut arriver à l’ouverture des portes. Je suis arrivé un peu plus tard, j’avais donc plusieurs personnes devant, décidées à y rester.
Les conditions de prise de vues ont donc été un peu difficiles. Je m’en suis tiré malgré tout avec quelques photos qui me plaisent, comme celle de Jinks Monsoon, ci-dessus. La prochaine fois, par contre, je serai à l’heure.
Le show était super, en tout cas. Bien plus réussi que la première édition.
Pour cette nouvelle édition de Paillettes, Mademoiselle Etienne s’est surpassé côté costumes. Il en a présenté trois. Un look La Bête, inspiré par le film de Cocteau, le look Awful Plastic Surgery (photo), et un look de portrait warholien .
Quel bonheur à photogaphier!
J’ai fait toute cette soirée avec mon nouvel objectif, le Tamron 24-70mm f 2.8. En me permettant un peu plus de souplesse côté focale, je fais des photos plus intéressantes. Mais elles ont plus rarement le côté ultra net du 50 mm. On ne peut pas tout avoir, sans doute. Vivement en tout cas que je puisse disposer d’un peu plus de points d’auto-focus… Mais il faudra un nouveau boîtier pour ça, et ça n’est pas à l’ordre du jour.
Je continue à suivre les Paillettes. Jeudi, c’était la nouvelle édition de leur spectacle cabaret, Kasbah Glitter. Les photos de scène étant assez évidentes, j’essaie de faire un peu autre chose, comme avec cette photo de Marie-Jo Dassin dans les coulisses, peu avant le spectacle.
Pour les profanes, il y a deux types d’événements voguing: les balls où les « Houses » traditionnelles (Ninja, Mizrahi, Ebony, Lanvin, etc.) sont représentées ; et les « kiki functions » qui sont en général des événements moins importants, où l’aspect vestimentaire importe moins et où ce sont les Houses kiki qui officient (Juicy Couture, Dynamite, Pink Lady, etc.).
Hier se tenait un kiki function au restaurant à la Folie (parc de la Villette), organisé par Marion, alias Tiger Dynamite. Le thème imposait que chaque participant porte du rouge et/ou du noir.
Le lieu était plutôt sympa, mais très haut de plafond, ce qui implique souvent une lumière assez faible. Compliqué donc pour faire des photos, surtout lors des catégories dansées. Cela est un peu moins problématique pour les catégories posées, comme Posing contest ou Face. C’est lors des battles de cette dernière catégorie que j’ai pris la photo ci-dessus. On y voit Tyrone (Tyran?) et Keionna (respectivement Garçon et Lanvin pour les balls… j’ai oublié leur nom de House kiki). L’image représente assez bien cette catégorie, je trouve. Peu avant les deux avaient utilisé la lumière de leur portable pour mettre en valeur leur visage.
Nouvelle soirée de lectures queer hier pour les Paillettes au Point Ephémère. Une très bonne édition. Textes bien choisis, belles interprétations et costumes déments, en particulier le canard de Mamzelle Etienne (photo ci-dessus). Mais où vont-ils chercher tout ça?
J’ai publié quelques photos et un compte-rendu plus détaillé sur mon blog Yagg.
C’est plus une photo volée qu’un véritable portrait. Mais on n’a pas tous les jours l’occasion d’avoir une star de cinéma à portée d’objectif… Je la publie donc quand même. Nous avons interviewé Ellen Page (Juno, X-Men) pour Yagg hier. L’actrice était de passage à Paris pour faire la promo de son nouveau film, Freeheld. Nous l’avons fait avec une caméra et mon appareil photo en deuxième caméra dans une suite du très chic hôtel Peninsula. J’ai pu voler trois photos vite fait le temps qu’on s’installe. Dommage, parce qu’avec un visage aussi photogénique, on doit pouvoir faire des portraits fabuleux.
Je voulais le faire depuis longtemps. J’ai enfin réalisé un portrait de Charlène Duval pour Yagg. Pour la photo, nous nous sommes retrouvés dans le lieu où elle répétait la comédie musicale Yes!, un hangar qui appartient à la SNCF, au dessus des voies de la gare Saint Lazare, près du métro Europe. Il y a des travaux là-bas et initialement l’idée était de faire une photo au milieu des gravats, à la Gloria Swanson dans les ruines du Roxy Theatre (la photo qui a inspiré Follies à Stephen Sondheim).
Hélas, les gravats ont été enlevés et nous nous sommes rabattus sur un coin du hangar, en hauteur. C’est là que nous avons réalisé ces clichés dont je suis particulièrement content, surtout celui ci-dessous. La lumière provient d’un néon.
Il n’y avait pas de studio disponible alors on a shooté chez moi. Avec le mur comme fond et mon parapluie translucide comme seul éclairage. Voici une photo extraite du nouveau shooting pour Tiécoura Sangaré. Les modèles sont une sœur et un frère, Magali et Rudy.
Cliquez sur la photo pour la voir en entier.
Le concert était initialement prévu au Bataclan. Il a été relocalisé à la Cigale, sans changement de date. A part ça, contrairement à Madonna la semaine dernière, Peaches n’était pas à Paris pour faire du sentiment ou des jolis discours. 1h20 de concert quasiment sans interruption, une énergie au max, 4 rappels.
Une arrivée sur Four Women, de Nina Simone. Un début de concert avec Rub. Quelques classiques comme The teaches of Peaches, Boys wanna be her, Lovertits. Un danseur et une danseuse très queer. Une incroyable balade au dessus du public dans un tunnel fermé en tissu, gonflé par un ventilateur pendant Dick in the air. C’est la première fois que je voyais Peaches. Je n’ai pas été déçu, même si j’ai failli y laisser mes tympans tellement les gens hurlaient.
J’étais autorisé à prendre quelques photos pendant les fameuses « trois premières chansons » (ce principe est tellement absurde). Cela laisse peu de temps, surtout quand pendant une bonne partie des chansons toute la salle saute et que le sol tremble. J’ai tout de même réussi à en tirer quelques unes correctes.
Avec ce Free Agent Ball, saison 2, c’est une petite boucle qui se boucle. Il y a un an, je débarquais au premier Free Agent Ball (FAB) et je trouvais enfin un sujet photo à suivre dans la durée (sans jeu de mot). Après une année à arpenter les Balls et quelques Kiki functions appareil photo en main, ce dimanche au Gibus, j’étais donc particulièrement fier de voir mes photos défiler sur le mur derrière le jury.
Comme le premier FAB, celui-ci était organisé par Vinii Revlon (photo) et Heng Powers – qui n’est pas lié à la ballroom scene habituellement. A part les quelques petits dramas habituels de candidats mécontents d’avoir reçu un chop, tout s’est parfaitement déroulé. Mention spéciale aux LSS, composé presque exclusivement de catfights (celui des Mothers Ladurée et Khan était particulièrement électriques) et à la catégorie Team Performance, qui remplaçait la catégorie Vogue Fem habituelle. Autre nouveauté, à l’issue des épreuves, une superstar du Ball était désignée. Ce titre est revenu à Naimah de la House of Vineyard (Pays-Bas), si j’ai bien suivi.
Le studio de X gay Cockyboys présentait un film au festival Chéries-Chéris à Paris. Grâce à Nicolas Maille, de PinkX, nous avons pu rencontrer l’un des patrons du studio, Jake Jaxson, et deux acteurs, Liam Riley et Tayte Hanson.
Liam est une adorable crevette brune de 22 ans, qui « adore Instagram ». Il aime poser et ça se voit. On a fait une petite séance rapide dans l’appartement rue de Téhéran, qu’il partage avec les autres CockyBoys.
L’article sur Yagg: Rencontre avec les CockyBoys, les nouveaux visages du porno gay
Je vais bientôt passer mes soirées à photographier des drag-queens (cool!). Après les soirées Paillettes, voici les Extravaganza, qui réunissent pour l’instant 4 drag, sous forme de scène ouverte aux Souffleurs. J’étais à la première samedi soir. La fabuleuse Enza Fragola (photo), avec ses costumes incroyables, était à la présentation. Il y avait aussi Calypso Overkill, la Jujubee française (pour ses talent de lipsync) et Le Filip, qui lorgne plus du côté de Willam, pour le côté péripatéticienne vulgaire, et enfin Esther Fauve Carter, que je voyais pour la première fois.
Vivement la suivante!
Quelques photos sur mon blog Yagg
Les concerts dans un bar ne sont pas ce qu’il y a de plus simple à photographier, surtout avec un matériel non-professionnel. Photographier signifie écrire avec la lumière et de lumière, il n’y a point ou peu dans ce genre de circonstances et ce qu’il y a est dégueulasse.
Seule solution: monter en ISO et utiliser un objectif qui ouvre beaucoup. Après tout, le grain et les faibles profondeurs de champ ont aussi leur charme… Au final, je ne suis pas si mécontent que ça du résultat.
Par ailleurs, je vous recommande chaudement la musique de Wash, une pop qui fait du bien.