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  • A Propos

Nouveau numéro de Regard en Coulisse

  • 2 mai 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Revue de presse

Je viens de rejoindre la formidable équipe du non moins formidable "e-magazine du théâtre musical", Regard en Coulisse. Formidable, non ? Dans le tout nouveau numéro [cliquer ici], vous pourrez ainsi lire mon compte-rendu de la conférence de presse de Stage Entertainment  à propos du Roi Lion [cliquer ici]. A lire également l’interview d’Alexandre Bonstein, à propos de la reprise des Hors la loi ah théâtre du Gymnase.


Hairspray – la bande annonce

  • 25 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Broadway, baby

Pas beaucoup de temps pour poster ces temps-ci… En attendant des notes plus régulières, voici la bande annonce du remake de Hairspray.


Cabaret reloaded

  • 11 avril 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Broadway, baby, Cabaret

Ai finalement revu Cabaret aux Folies Bergère avec, contrairement à la première fois, la présence de Fabian Richard et Claire Pérot dans les deux rôles principaux – mais l’absence de Catherine Arditi, remplacée par Sylvie Neyrault. Quelques remarques :
– La Sally Bowles de Claire Pérot possède un côté salope un peu idiote intéressant. Et Claire Pérot a de la voix, c’est particulièrement remarquable sur la chanson titre.
– Fabian Richard est très bien. Mais quelque chose cloche. Je pense avoir fini par comprendre : il est beau. Les deux plus célèbres Emcee, Joel Grey et Alan Cumming ne le sont pas. Et transforment leur physique particulier en force, en charisme. Du coup, Fabian Richard a l’air gentiment décadent, quand les deux autres ont l’air carrément vicieux. On a envie de coucher avec Fabian Richard, Grey ou Cumming foutent trop les jetons pour ça.  Mais encore une fois, le Emcee français fait du très bon boulot.
– La remplaçante de Catherine Arditi, Sylvie Neyrault chante beaucoup mieux que cette dernière. Pendant les passages non chantés, on regrette malgré tout l’interprète originale.


Hey Mr Producer – You gotta get a gimmick

  • 15 mars 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Broadway, baby

Tiré de la soirée Hey Mr Producer, un hommage du producteur Cameron McKintosh à lui-même, ce clip présente You gotta get a gimmick, chanté par Bernadette Peters, Julia McKenzie et Ruthie Henshall. You gotta get a gimmick est une chanson de Gypsy (musique Julie Styne, paroles Stephen Sondheim). Trois danseuses expliquent au personnage de Gypsy que pour réussir un numéro de strip-tease, il faut avoir un gimmick. L’interprétation est assez exceptionnelle. Bernadette est fabuleuse, comme à son habitude, la comédienne et metteuse en scène Julia McKenzie est excellente elle aussi (son « Hit it baby ! » est une merveille de gouaille) et Ruthie Henshall est remarquable de vulgarité. A la fin de la chanson, le trio est rejoint par les acteurs de la séquence Sondheim de la soirée, Maria Friedman, Milicent Martin, David Kernan, Lea Salonga, Michael Ball et Judi Dench.


Dreamgirls

  • 8 mars 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 1 comments /
  • Under : Broadway, baby, Cinéma

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C’est un peu l’événement comédie musicale de cette fin d’hiver, du moins pour ce qui concerne le cinéma. Dreamgirls est l’adapatation de la comédie musicale de Broadway du même nom écrite par Henry Krieger (musique) et Tom Eyen (livret, paroles) et dirigée par Michael Bennett, à qui le film est dédié. Vous l’avez sans doute lu partout, Dreamgirls raconte l’histoire d’un girls group, les Dreams, à l’ère Motown. L’intrigue tourne autour de l’exhubérante chanteuse lead des débuts, Effie White, qui est reléguée au rang de choriste au profit d’une chanteuse plus lisse et donc plus à même de séduire un public blanc. Vous l’avez sans doute lu également, l’histoire des Dreams s’inspire de celle des Supremes, emmenées par Diana Ross. La "véritable" Effie White se nommait Florence Ballard. Elle avait une voix tellement puissante, dit-on, qu’elle devait de mettre à plus de cinq mètres du micro lorsqu’elle enregistrait. Toutefois, Effie White connaît un destin plus heureux que celui de Florence Ballard. Effie défie la Motown de fiction avec succès, alors que Florence Ballard n’a jamais pu affronter les redoutables avocats de Berry Gordy. Ensuite, la comédie musicale se termine sur une note heureuse, alors que la véritable histoire est tragique : l’ancienne leader des Supremes est morte à 32 ans d’une crise cardiaque, pauvre. Et le destin de Diana Ross est bien plus intéressant que celui de la fade Deena Jones. Le réel dépasse la fiction, une fois de plus. Cela n’empêche pas Dreamgirls d’être un bon film. Le cast y est sans doute pour beaucoup : Jamie Foxx et sa beauté froide en double de Berry Gordy, Eddie Murphy, en chanteur macho, pathétique à souhait, Beyoncé, transparente jute ce qu’il faut et surtout Jennifer Hudson, dans le rôle d’Effie, tour à tour tornade sensuelle, femme desespérée et diva au bord de la crise de nerfs. Effie est un rôle à récompense. Jennifer Holliday, en son temps, reçut le Tony de la meilleure actrice. Jennifer Hudson, ancienne  participante d’American Idol, a reçu à peu près tous les prix existants. Son interprétation de And I’m telling you (I’m not going), le morceau de bravoure de la comédie musicale, vaut d’ailleurs largement celle de Holliday. Cette chanson intervient au moment où Effie White est virée des Dreams. Les autres personnages lui disent que c’est fini. Et elle dit "qu’elle ne partira pas". Hudson insuffle alors à Effie un peu de douceur, avant de laisser exploser toute l’amertume du personnage. 
Le film est peut-être un peu longuet en revanche. Le match de performances vocales entre Beyoncé et Jennifer Hudson peut lasser au bout d’un certain temps. Et le happy end est un peu trop beau pour être vrai. On passe malgré tout un bon moment. Mon moment préféré, outre les premières notes de And I am telling you, c’est la chanson I love you I do, un grand moment de bonheur pour Effie, joie de chanter, joie d’aimer. Et c’est parce qu’on lui retire cela, au nom de l’argent que le drame de Dreamgirls est si poignant.


Liliane Montevecchi – On the boulevard

  • 28 février 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Broadway, baby, CD

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Le rire de Liliane Montevecchi. Il n’est pas un portrait, pas une interview de l’artiste française – quoique "parisienne" serait plus exact –  qui n’y fasse référence. Et de fait, sur l’enregistrement live de son spectacle On the boulevard, on n’entend que lui, ou presque. Le spectacle a été enregistré en 1997 dans un studio new yorkais devant un public restreint. Liliane Montevecchi présente une série de chansons françaises (Brel, Piaf, Ferré, Marguerite Monnot, Aznavour), mais aussi américaines (Cole Porter, Sondheim et Maury Yeston) en écho à sa carrière outre-atlantique. Dans la tradition des spectacles à la Bea Arthur ou Elaine Stritch, le tout est entrecoupé de monologues où l’interprète narre une foule d’anecdotes souvent hilarantes sur sa vie et ses rencontres (celle avec Mistinguett vaut son pesant de plumes de boa). Et ces éclats de rire, toujours. Les interprétations sont souvent de qualité, la Montevecchi a incontestablement une voix, même si la rigueur n’est pas toujours au rendez-vous (elle semble notamment fâchée avec les paroles de Brel) et que l’on est parfois surpris par les aller-retours français/anglais – public américain oblige – au sein d’une même chanson (on entend, médusé, Liliane pousser un "There was my grandfaaaaaaather / There was my grandmoooooother" au milieu de Bruxelles, commencé en français). Quand il le faut, elle sait se faire émouvante, comme sur Les feuilles mortes, le Boulevard of broken dreams ou sur Irma la douce. Dommage en revanche que le CD soit si mal édité. Les crédits, notamment, sont bourrés de fautes, que ce soit dans les titres de chansons ("Les feviles nortes") ou les auteurs. Au final, on ne peut s’empêcher de penser que Liliane Montevecchi fait figure de derniers des mohicans du music-hall à la française. L’exercice pourrait virer à la nostalgie, mais, dieu merci, le rire de Liliane est bien trop vivant pour ça.

  • Je cherche un millionnaire / For me, formidable
  • Introduction à Mon homme


Maria Friedman – Now and then

  • 21 février 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Broadway, baby, CD

Maria
Pour une actrice de musicals, l’exercice du CD solo est souvent périlleux. Avec son album de 2006, Now and then, Maria Friedman s’en sort plutôt bien. Cet album a été enregistré peu après le déménagement de la britannique à New York, afin d’assurer le lead sur le dernier Lloyd Webber, The Woman in White. Le disque s’ouvre donc logiquement sur I Happen to like New York, de Cole Porter. S’ensuit une collection de chansons tirées du répertoire de Stephen Sondheim, Harold Arlen, Michel Legrand, Kate Bush ou même Brel. Dans le livret, Maria Friedman commente chaque chanson. "Pour moi cette chanson, c’est comme se glisser dans la tête de quelqu’un et écouter ses peurs et ses espoirs les plus intimes. Très douloureux, très personnel.", écrit-elle ainsi à propos de Ne me quitte pas, chanté ici dans sa version anglaise If you go away , ou encore "Dans un monde idéal, cette chanson ne signiifierait pas grand chose pour qui que ce soit. Le monde étant ce qu’il est ces émotions ne sont que trop familières. Celle-ci est pour nous, les filles !" (merci Maria !), à propos de The man that got away.  Mais c’est évidemment, le repertoire de Sondheim qui est à l’honneur avec Finishing the hat, Broadway baby ou Children and art, cette dernière "featuring Stephen Sondheim, piano". A propos du compositeur américain, elle note : "Stephen Sondheim est tout simplement la raison pour laquelle je chante. La première fois que j’ai entendu sa musique, c’était comme si j’avais été perdue et qu’on venait de me trouver." Sa voix, jugée parfois trop fine sur scène ne pose absolument de problème sur disque et l’interprète est toujours aussi expressive, comme sur le délicieux Paris in the rain, version anglophone de la Complainte de la butte (la musique est attribuée dans le livret à Cora Vaucaire, alors qu’elle est de Georges van Parys). Un très bon disque.

  • Maria Friedman, I happen to like NewYork


« Sunday… » honoré aux Laurence Olivier Awards

  • 19 février 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Broadway, baby

La version anglaise de Sunday in the Park with George, le musical de Stephen Sondheim et James Lapine a reçu 5 Laurence Olivier Awards, l’équivalent anglais des Tony Awards, dont celui de meilleur musical, de meilleure actrice pour Jenna Russell et de meilleur acteur pour Daniel Evans. Sunday… a été monté pour la première fois à Broadway en 1984 avec Mandy Patinkin et Bernadette Peters dans les rôles principaux. Le show tourne autour de l’oeuvre de Georges Seurat, Un dimanche après-midi sur l’île de la Grande-Jatte et se veut une métaphore sur la création (à travers notamment des chansons comme Finishing the hat ou Putting it together). Une première adaptation à Londres a eu lieu en 1991, avec Philip Quast et Maria Friedman (vus récemment dans Follies in concert). En 2005, le musical a été remodelé et remis en scène. L’ancienne mise en scène, que l’on peut voir en DVD, fait en en effet assez daté avec ses bonhommes de cartons et sa machine bizarre. Devant le succès de l’entreprise, le cast a eu l’honneur d’enregistrer cette nouvelle version, la première depuis l’originale. Des rumeurs faisaient état d’un possible transfert de cette mise en scène vers New York l’année prochaine. Après les mises en scène de Sweeney Todd et Company du britannique John Doyle, Londres semble s’imposer comme un laboratoire du renouveau sondheimien.

  • Sunday, 2005 London Cast (émouvante scène à la fin du premier acte où tous les personnages du tableau se mettent en place)


Follies in concert

  • 8 février 2007/
  • Posted By : Xavier/
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  • Under : Broadway, baby, Stephen Sondheim

folliesinconcert06Follies, de Stephen Sondheim et James Goldman, était représenté dans une version concert le dimanche 4 février au London Palladium. Il s’agissait d’un événement de charité au profit de la Starlight foundation, qui réalise les vœux d’enfants hospitalisés. Stephen Sondheim n’était pas présent comme beaucoup espéraient, il s’est contenté d’un mot dans le programme disant qu’il aurait aimé être là. Le cast était assez exceptionnel. Ce que je ne peux dire qu’a posteriori. Je ne connaissais que Liliane Montevecchi et Kim Criswell, vue récemment dans le Candide du Chatelet, qui interprétaient toutes deux des rôles mineurs. J’étais déjà familier de la musique de Follies et je m’attendais à une prestation de qualité. J’étais bien en dessous de la réalité. Cette soirée était exceptionnelle et le mérite en revient à la fois à cette oeuvre fabuleuse et à celles et ceux qui lui ont donné vie.
L’histoire : un vieux cabaret, les Weissman Follies s’apprête à être détruit et transformé en parking ; la veille de sa destruction, les anciennes danseuses se retrouvent et se remémorent la personne qu’elles étaient 30 ans auparavant ; deux anciennes danseuses sont mises en avant, Sally et Phyllis ; elles sont mariées respectivement avec Buddy et Ben. On apprend aussi rapidement que Ben et Sally ont eu une liaison, dont le souvenir continue de les hanter. Le thème principal tient peut-être dans une chanson du personnage de Ben : The road you didn’t take et cette phrase sublime : « The Ben I’ll never be / who remembers him ? ». Les personnages réfléchissent à ce qu’ils ont fait de leur vie, aux rêves qu’ils avaient, et, ce faisant, se retrouvent confrontés à un double d’eux-mêmes avec 30 ans de moins.
Le premier acte se concentre sur l’histoire de Buddy, Ben, Sally et Phyllis avec quelques intermèdes d’anciennes danseuses. On passe ainsi sans cesse du rire aux larmes. Du rire avec les numéros de Liliane Montevecchi, cabotine comme jamais ou de l’hilarante Meg Johnson (Who’s that woman ?) et des larmes avec les interprétations exceptionnelles de Maria Friedman, en Sally (In Buddy’s eyes, tout en subtilité) et Philip Quast en Ben (The road you didn’t take, d’une mélancolie absolue). A noter aussi, les excellentes interprétations de deux chansons emblématiques de Follies, Broadway Baby, chanté très jazzy par Imelda Staunton et I’m still here, interprété avec malice et fougue par une Kim Criswell ovationnée. Dommage toutefois que le final de Broadway baby soit gâché par les reprises des deux chansons précédentes (Ah Paree et Rain on the roof). Dramatiquement, c’est cohérent. En pratique, cela gâche la chanson. Surtout quand elle est aussi bien interprétée que lors de cette soirée.
Dans le deuxième acte, on assiste à un enchaînement de morceaux de bravoures chantés dans un théâtre qui en principe, doit être en train de s’effondrer. C’est sans doute à ce moment que le manque de décor s’est fait ressentir. L’émotion, de fait, était plus dure à capter que lors du premier acte. Outre le célèbre Losing my mind, c’est sans doute Too many mornings, chanté par Ben, Sally et la jeune Sally, si je ne m’abuse, qui était le plus touchant. Le tout se conclue sur la crise de nerfs de Ben (Live, Laugh, Love) et le beau finale Waiting for the girls upstairs/Beautiful girls. Logiquement, la salle s’est levée pour applaudir cette belle performance.
J’avoue que j’attends avec impatience le moment où Follies sera joué à Paris. Je crois que beaucoup mettront du temps à s’en remettre.
En ce qui me concerne, la découverte de cette soirée, c’est défintivement Maria Friedman [son site], qui a notamment joué dans le très remarqué revival de Sunday in the park with George à Londres en 2005. Elle se paie d’ailleurs le luxe d’en interpréter un titre avec Stephen Sondheim lui même au piano sur son album Now & Then, sorti en 2006 (il y a un clip, visible sur son site). Sa voix manque peut-être un poil d’épaisseur, mais elle se rattrape très largement dans l’interprétation. Une vraie révélation.

  • The Road you didn’t take, par George Hearn (Follies in concert, 1985)


Leonard Bernstein conducts Candide

  • 22 janvier 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 2 comments /
  • Under : Broadway, baby, CD

Candide
Autant sa version de West side story était empesée, autant celle de Candide est lumineuse. Leonard Bernstein a dirigé lui-même dans les années 80 deux de ses oeuvres les plus célèbres, composées pour Broadway. Cette version de Candide (créé en 1956) a été enregistrée en 1989, peu de temps avant la mort du chef d’orchestre et compositeur. Dans le rôle de Candide, Jerry Hadley est parfait, June Anderson campe une Cunegonde d’une grande tenue et son Glitter and be gay rivalise sans problème avec ceux de Natalie Dessay et Barbara Cook. A noter aussi la présence d’Adolph Green, de la paire Comden/Green dans les rôles de Pangloss et Martin, tenus récemment par Lambert Wilson au Chatelet. Je crois qu’on peut apprécier cet enregistrement sans nécessairement connaître l’oeuvre de Voltaire ou son adaptation opérette, mais cela aide incontestablement. Le concert de 1989 a été filmé. On trouve quelques extraits (les titres les plus anodins d’ailleurs) sur YouTube. Les morceaux de bravoure sont trop nombreux pour être cités.

  • Westphalia Chorale (YouTube)
  • Old woman : I am easily assimilated, par Christa Ludwig (YouTube)
  • Make our garden grow, dans ma Radio Broadway

Yvonne de Carlo : 1922-2007

  • 11 janvier 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 0 comments /
  • Under : Broadway, baby, Six Feet Under

Senoravega2
Dans le monde du théâtre musical, Yvonne de Carlo (ici dans le Masque de Zorro), dont on vient d’annoncer le décès, est surtout connue pour avoir fait partie du cast original de Follies, de Stephen Sondheim. Ce dernier a d’ailleurs écrit l’une de ses chansons les plus appréciées, I’m still here, après une discussion avec Yvonne de Carlo. Il devait lui écrire une chanson et séchait. Il s’est assis avec elle et lui a demandé de raconter sa vie. Ce qui a donné I’m still here, qui raconte le parcours d’une comédienne-chanteuse dans l’Amérique du XXè siècle.

"First you’re another sloe-eyed vamp / then someone’s mother / then you’re camp…"

  • Yvonne de Carlo : I’m still here (Sondheim)


Inénarrable Liliane Montevecchi

  • 10 janvier 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 3 comments /
  • Under : Broadway, baby


Si Lilianne Montevecchi n’existait pas, il faudrait l’inventer. J’en veux pour preuve la formidable interview de Regard en Coulisse où elle revient sur Follies, de Stephen Sondheim, qu’elle a chanté en 1985 (photo), 1998 et qu’elle s’apprête à chanter à nouveau le 4 février à Londres [lire l’entretien]. Dans l’interview, elle revient sur chacune de ces expériences, ainsi que sur sa rencontre avec Sondheim et le moins que l’on puisse dire c’est que le courant semble n’être pas passé entre ces deux-là… Ce qui n’est guère étonnant quand on a une personnalité aussi légère d’un côté et une aussi froide et intellectuelle de l’autre. Il n’empêche, la Montevecchi semble inséparable du minuscule rôle de Solange Laffite (une seule apparition et une seule chanson). Et ce bien qu’elle ait toujours du mal à apprendre les paroles, pourtant d’une simplicité confondante (cf. la photo où elle tente de lire les paroles écrites dans sa main). A noter que la représentation unique de Londres sera, comme en 1985, une version concert. J’ai lu des infos contradictoires à ce sujet, mais il semblerait qu’Elaine « beurrée en permanence » Stritch soit aussi de la partie.


Candide

  • 1 janvier 2007/
  • Posted By : Xavier/
  • 1 comments /
  • Under : Broadway, baby

Candide19
Créé en 1956 à Broadway, le Candide de Voltaire revu par Leonard Bernstein et quelques autres, était monté pour la première fois à Paris, avec une mise en scène de Robert Carsen. C’était un événement et la controverse a été au rendez-vous. Dans le Monde, Renaud Machart a immédiatement ouvert les hostilités en qualifiant la production de "sinistre" et en critiquant violemment la lourdeur de la mise en scène [lire l’article]. Tous les autres articles que j’ai lu sur le musical/opérette étaient en revanche plutôt favorables. Tout juste viens je de lire sur le blog de Pierre Assouline, que Stéphane Lissner, directeur de la Scala, a décidé de déprogrammer le spectacle après avoir assisté à une représentation parisienne, officiellement en raison de l’ajout de dialogues qui ne figurent pas dans la version originale (par ailleurs maintes fois remaniée). Sondheim, appelé à la rescousse lors de la création de l’oeuvre, avait eu ce jugement définitif "La musique est excellente, le livret est excellent, les lyrics sont excellents, mais aucun de ces éléments ne se marie avec les deux autres." Pour en revenir à la production parisienne de Candide, je dois avouer que je partage assez l’avis de Renaud Machart, sans toutefois être aussi radical. Robert Carsen en fait effectivement des tonnes dans l’anti-américanisme et je me suis pas mal ennuyé dans le second acte. J’ai également trouvé l’orchestre un poil mou au début, mais tout est rentré dans l’ordre au fil du temps (pour autant que je puisse en juger). La fameuse scène de l’"entente cordiale", avec Bush, Blair, Poutine, Chirac et Berlusconi ne m’a pas fait rire (contrairement au reste de la salle), mais ne m’a pas choquée non plus. C’était surtout très laid. Côté positif, le cast est excellent. Anna Christy, notamment, est très drôle. Pour chipoter, on retiendra surtout son Glitter and be gay un peu brouillonne. Evidemment, quand le même mois sort une compil Nathalie Dessay avec une version incroyable du même air… Par ailleurs, tout n’était pas à jeter dans la mise en scène, très très loin s’en faut. Beaucoup d’idées brillantes. Beaucoup de choses impressionnantes aussi, comme ces immenses cadres en perspective présents tout au long de la pièce.
En conclusion, je ne reprendrais certainement pas à mon compte le "sinistre" de Renaud Machart. Je suis malgré tout heureux d’avoir découvert cette oeuvre sur scène et globalement, j’ai passé un bon moment. La musique de Bernstein, moins connue que celle de West Side Story, est magnifique et a dû donner pas mal de complexes à tous ceux qui ont voulu se lancer dans une aventure comme celle-ci. Et ça fait du bien de l’entendre intégralement dans un théâtre parisien. C’est vraiment, comme le proclame l’affiche, "Broadway à Paris".


Le Cabaret des hommes perdus

  • 8 décembre 2006/
  • Posted By : Xavier/
  • 0 comments /
  • Under : Broadway, baby, J'y suis allé, Sacrés français !


Voilà un spectacle excellent à tous points de vue. Après quelques semaines au Rond-Point, Le Cabaret des hommes perdus se joue actuellement au Théâtre de la Pépinière Opéra. Et comme dans le cochon, tout y est bon.

Le texte, de Christian Siméon, est tour à tour drôle, intelligent, tragique. La distribution est  magnifique. Tous servent très bien la musique de Patrick Laviosa. Alexandre Bonstein et Jérôme Pradon, que j’avais déjà vus dans d’autres oeuvres sont égaux à eux-mêmes, formidables. Sinan Bertrand a un abattage exceptionnel et sa Straight bashing song mériterait de devenir un hymne communautaire (ça changerait de Hung up). Je découvrais aussi Denis d’Arcangelo, la célèbre Madame Raymonde, dans le rôle du Destin. J’ai été assez impressionné, notamment lors de la séquence Broadway, l’un des grand moments de la soirée, où il fait montrer d’un coffre admirable et d’un sens aigu du comique (voir sa séance de claquettes avec une attelle).

Il faut saluer aussi la mise en scène de Jean-Luc Revol et le ou la scènographe. Bref, toutes celles et tous ceux qui ont contribuer à faire de ce show une telle réussite. Courez-y, si ce n’est déjà fait ! Le meilleur show du moment, avec Cabaret. Comme quoi, on a en France des gens qui savent jouer, chanter et danser et d’autres qui savent écrire et composer. Espérons donc voir d’autres spectacles de ce genre à l’avenir.


Raul Esparza

  • 26 novembre 2006/
  • Posted By : Xavier/
  • 0 comments /
  • Under : Broadway, baby

A lire, ce portrait très intime de Raul Esparza dans le New York Times. Esparza incarne Bobby, le personnage principal dans le très attendu revival de Company, de Stephen Sondheim, qui débute cet automne. C’est John Doyle, qui a déjà dirigé avec succès Sweeney Todd cette année, qui met en scène Company. Comme pour Sweeney, la mise en scène sera minimaliste, chaque acteur/actrice jouera également d’un instrument. Espraza interprète notamment le final, Being alive, au piano.


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