Xavier Héraud, journaliste et photographe

Campagne « Zéro risque » pour Actions Traitements

L’association Actions Traitements est une association de patients qui vivent avec le VIH. Elle m’a demandé de réaliser les visuels pour sa nouvelle campagne Zéro risque, qui vise à lutter contre la stigmatisation et la discrimination des personnes séropositives. Cette série de 6 affiches rappelle ce principe simple : une personne qui vit avec le vih et qui suit un traitement (ce qui est le cas pour plus de 95% d’entre elles) ne peut pas transmettre le virus. Or, la sérophobie reste encore bien présente, que ce soit dans les relations personnelles, professionnelles et médicales. En fait, cette campagne existait déjà depuis un an, mais les photos provenaient de banques d’images. Cette année, l’association tenait à l’actualiser avec de « vraies » personnes vivant avec le vih.

Je suis donc particulièrement fier d’avoir pu participer à cette campagne à mon niveau, coordonnée par Cédric Daniel pour Actions Traitements, avec Gaël Lapasset à la direction artistique. Et puis, j’aimerais dire toute mon admiration pour Lydienne, Picola, Oliver (avec Riadh et Tony sur la photo), Yves, Julien (et son mari Silouane) et Anne. Dire aujourd’hui dans l’espace publique qu’on est séropositif.ve n’est pas anodin. Et… qu’est-ce qu’on a ri lors des shootings ! C’est pour ce type de projet que je suis heureux d’être photographe.

Et suivez ce que fait Actions Traitements ! C’est une chouette asso, qui propose plein de choses utiles pour les personnes vivant avec le vih (soutien, aide pour les droits, programmes pour arrêter le tabac, etc.).

Voici les affiches :

A la rencontre des associations qui luttent contre le VIH pour Vers Paris sans sida

Pour son livre blanc, qui vient d’être publié, l’association Vers Paris sans sida m’a demandé il y a quelques mois de photographier les associations de lutte contre le VIH en Ile de France. Une mission que j’ai menée tout au long de l’été. Je connaissais de nom la plupart des structures, mais il y en avait beaucoup dont je ne connaissais pas bien le travail. Dans un monde qui s’extrême-droitise à tout va, ces rencontres m’ont fait un bien fou. Une épidémie ne se combat pas en stigmatisant les gens, ou en restreignant leurs droits, mais en allant vers les plus fragiles, et en leur permettant de reprendre le contrôle de leur vie et de leur santé, sans jugement, sans victimisation et si possible dans la joie et la bonne humeur.

Voici quelques clichés :

Le petit guide du coming out a un an !

Un an déjà ! Le petit guide du coming out est sorti le 6 juin 2024. J’ai déjà dit ou écrit beaucoup de choses dessus donc je ne vais pas me répéter, mais le guide reste d’actualité, je crois. Et durant ces douze derniers mois, j’ai eu beaucoup de retours très touchants.

Donc si vous ne l’avez pas encore, il est encore disponible à la vente dans certaines librairies (comme Les mots à la bouche à Paris) ou en ligne. Privilégiez bien sûr les enseignes indépendantes. Et n’hésitez pas à me faire des retours.

Portraits d’interprètes de l’agence ILSF

C’est une belle mission que j’effectue depuis maintenant plus d’un an. Stephan Barrère, de l’agence d’interprétariat en Langue des signes françaises ILSF, m’a demandé de faire des portraits des interprètes avec qui son agence travaille.

J’en rencontre environ deux par mois et leurs portraits sont ensuite publiés sur le site de l’agence. Je ne connaissais rien du tout ni à ce métier ni à la LSF et je suis heureux de pouvoir les découvrir par petites touches via des rencontres avec des interprètes passionné.es et passionnant.es.

Je vous invite donc à découvrir ces femmes (très majoritaires dans le métier) et hommes formidables sur le site d’ILSF. Ensuite, regardez bien quand vous verrez des interprètes à la télévision ou dans certains rendez-vous publics, vous les reconnaîtrez peut-être!

Quelques photos de la rencontre aux Mots à la Bouche

Ça y est, Le petit guide du coming out est sorti! J’ai participé vendredi dernier à une rencontre-signature, en binôme avec Maurice, auteur du Petit guide LGBTQIA+, à ma librairie préférée, Les mots à la bouche, qui se trouve maintenant dans le XIème arrondissement à Paris, non loin de là où j’ai vécu de nombreuses années.

Vous pouvez donc acheter le livre là-bas. Il se trouve au comptoir ou dans de nombreux points de vente dans toute la France. Vous pouvez aussi bien sûr le commander en ligne.

Benjamin Vodant m’a gentiment envoyé les photos qu’il a prises vendredi. En voici quelques unes. Merci encore, Benjamin!

Des vogueurs prennent la pose pour la nouvelle campagne de Vers Paris sans sida

A l’occasion du mois des fiertés, l’association Vers Paris et Seine Saint Denis sans sida lance une campagne de prévention à destination des publics LGBTQIA+ et en particulier des hommes gays et bis afro-descendants. Les messages portent sur l’importance du dépistage régulier du vih, l’effet des traitements pour les personnes vivant avec le vih et l’efficacité de la PrEP comme médicament préventif.

Pour les affiches, l’association a choisi trois de mes photos, réalisées lors de balls ces dernières années (voir ci-dessous). C’est un immense honneur pour moi. D’une part parce que la lutte contre le VIH me tient à coeur depuis toujours. Je suis donc ravi que mon travail photo puisse s’inscrire dans une belle campagne de prévention comme celle-ci. Et d’autre part parce que j’aime beaucoup les modèles des affiches, de gauche à droite, Godmother Bambi Owens, Jovanessy Revlon et Storm Savage.

La campagne sera visible en ligne et en physique dans des lieux communautaires et certaines devantures de magasin dans Paris.

Le petit guide du coming out

J’ai l’immense plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de mon nouveau livre, Le petit guide du coming out, aux Editions First, le 6 juin prochain.

Un peu comme Le guide des jeunes homos, écrit en 2004 avec Charles Roncier, ce Petit guide du coming out est un recueil d’infos, de conseils et de témoignages, mais cette fois-ci sur un sujet plus restreint: celui du coming out, comme son nom l’indique. Petite différence avec les guides habituels publiés sur ce type de sujet: il s’adresse tout autant à celles et ceux qui envisagent de dévoiler leur orientation sexuelle ou leur identité de genre qu’aux personnes susceptibles de recevoir cette parole: parents, amis, collègues, etc.

Vous pouvez le précommander ou, après sa sortie le commander, via ce lien, qui vous dirigera vers toutes les plateformes de vente en ligne (les liens ne sont pas tous actifs, ils se mettront à jour au fur à mesure dans les jours qui viennent). Sinon, il sera assez largement distribué et vous pourrez le trouver dans de nombreuses librairies, en particulier la librairie LGBT parisienne Les mots à la bouche, où j’aurai le plaisir de présenter et signer ce livre le vendredi 7 juin à 19h.

Je profite de ce post pour remercier chaleureusement le journaliste et auteur Luc Biecq qui m’a mis en relation avec les Editions First et m’a donc offert l’opportunité de signer mon premier livre en solo.

Faire son coming out (ou ses coming outs, puisqu’on le fait quasiment toute sa vie) est toujours un moment particulier pour une personne LGBTQIA+. Or, si les représentations et la visibilité des minorités sexuelles ou de genre ont considérablement progressé ces 25 dernières années, il n’y a pas d’école ou de cours pour apprendre à être homo, bi, trans, intersexe ou autre. Il faut aller glaner les infos dont on a besoin à droite et à gauche et souvent avancer à tâtons. Il y a aujourd’hui pas mal d’infos sur le web, mais encore faut-il savoir où les trouver. Dès lors, le soutien communautaire et la transmission des expériences par les personnes concernées restent essentiels. C’est en quelque sorte ce principe qui guide ma vie professionnelle, militante et artistique depuis toujours. Ce Petit guide du coming out en est j’espère une nouvelle illustration.

Yagg, 15 ans

Facebook me rappelle ce matin qu’il y a 15 ans, le 3 novembre 2008, nous lancions Yagg, le premier média en ligne LGBT en France. Nous, c’était Yannick Barbe, Christophe Martet, Judith Silberfeld et moi (Bénédicte Mathieu, la femme de Judith, n’est pas « officiellement » une fondatrice, mais elle est en quelque sorte devenue la cinquième Beatles avec le temps, grâce à son soutien indéfectible et précieux).

C’était un moment d’espoir, la presse en ligne prenait son envol et il y avait tout à créer, Barack Obama s’apprêtait à être élu pour son premier mandat. Nous apprenions à créer une entreprise, à la gérer, à aller chercher des investisseurs pour pouvoir réaliser notre vision. Après plusieurs années à Têtu, nous voulions créer un média plus proche des gens, qui ressemble davantage à la communauté. Mixte, engagé, sérieux mais qui n’a pas peur de la légèreté, utile, qui ne prend personne de haut. Modestement, je crois que nous y sommes un peu parvenus. En 8 ans d’existence, Yagg ça aura été d’innombrables rencontres, des milliers d’articles, beaucoup de hauts, pas mal de bas. Je me souviens avoir détesté ces moments où nous devions faire appel à la générosité des lecteurs pour pouvoir continuer notre activité. Et je me souviens avoir été ému quasi aux larmes par les nombreux messages de soutien que nous recevions ensuite. J’aurais aimé me rappeler de chaque personne qui nous a soutenu, mais c’est impossible il y en avait trop. Aujourd’hui encore, je suis agacé de savoir que je rencontre peut-être quelqu’un qui a été présent pour Yagg à l’époque sans le savoir et sans pouvoir le ou la remercier.

Quinze ans plus tard, j’entends parfois parler de Yagg comme j’entendais parler d’Ex aequo quand j’ai commencé ma vie professionnelle. Une référence, mais qui devient chaque jour un peu plus lointaine, un peu plus floue. Peu à peu, on devient le passé. Et c’est bien.

Il y a quelques années, les archives ont été rachetées par Komitid.fr, où elles dorment. Lorsque Komitid s’arrêtera à son tour, que deviendront-elles? Elles seront sans doute stockées dans un coin quelque part. Est-ce que quelqu’un s’en souciera de toute façon? Pourtant, les archives numériques de Têtu de cette époque-là ayant disparu, les articles de Yagg représentent une trace non-négligeable de l’Histoire LGBT. Il y a bien eu l’édition de deux livres, pour tenter de sauvegarder cette mémoire (Une histoire LGBT, l’actu vue par Yagg), mais la maison d’édition a coulé, et je n’ai même pas gardé le pdf des textes… Avec le projet du Centre d’archives LGBT de Paris, j’ai pris conscience que nous aurions pu faire un peu plus attention à mieux archiver ou documenter ce que nous faisions. Avec Christophe tout à l’heure, nous nous disions que nous ferions peut-être quelque chose sur Yagg une fois qu’il serait à la retraite. Ce serait chouette.

Une saison de fierté(s)

Ces dernières semaines, j’ai eu la chance de pouvoir participer à plusieurs prides, et en plus d’être payé pour le faire. Je me suis rendu à Lille, Saint Denis (pour la pride des banlieues), Angers, Bruxelles, Lyon (où je n’ai pas photographié la Pride, mais l’événement alternatif commercial, les Rues de l’amour) et Nice. Je n’ai hélas pas pu faire de photos de la très controversée pride parisienne ni de celle de Marseille, qui a été reportée au 30 septembre en raison des émeutes suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre.

La saison des prides est toujours un moment intéressant dans l’année, parce que c’est un moment de visibilité. Cette année il y avait environ 80 marches ou événements dans toute la France, parfois dans de très petites villes. Lorsque j’ai participé à ma première marche, en 1999 à Bordeaux, il y en avait 10.

Les prides sont un reflet de la communauté LGBT+, de sa diversité, et des contradictions qui la traversent — des luttes de pouvoir, aussi. Certains aimeraient les rendre plus « politiques », oubliant parfois que la visibilité est en elle-même politique, et que les lesbiennes, gays, bis, trans, intersexes ou autres ne sont pas un groupe homogène à qui on peut dicter comment il doit penser. D’autres ne voient dans ces marches qu’une sorte de carnaval festif sans grande substance, oubliant l’objet même de la manifestation, qui est de célébrer la fierté LGBT, par opposition à la honte à laquelle on nous renvoie le reste de l’année. Beaucoup aussi leur donne un rôle excessif. J’ai pu lire que ce sont ces manifestations qui nous avaient permis d’obtenir des droits. Ce n’est pas tout à fait comme cela que ça marche… Chaque moment de visibilité est capital, mais sans travail de fond militant tout le reste de l’année, on n’irait pas bien loin.

Et au final, la Pride est ce que l’on en fait. Chacun.e est libre de venir avec sa pancarte, d’organiser son cortège, de participer à l’organisation des marches, de lancer une marche alternative. Personne n’est propriétaire de la fierté et tout le monde l’est un peu. C’est ça qui est bien.

Sur ces quelques mots, voici une sélection de photos de cette saison des fiertés 2023:

Photos: Sébastien Delage en concert aux Trois Baudets

Sébastien Delage s’est produit la semaine dernière aux Trois Baudets à Paris, près de Pigalle. J’y étais et j’ai pu faire quelques photos, que je vous laisse découvrir ci-dessous. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous êtes peut-être déjà au courant de mon admiration pour le travail de ce chanteur parisien, qui a sorti un EP, Fou, et un album, Rien Compris.

Je l’apprécie tellement que j’ai fait deux sujets sur lui récemment: un portrait pour Jock et une interview pour le gratuit LGBT Strobo Mag .

Si vous n’avez pas encore écouté, un petit aperçu de sa musique.

Ecouter/voir Qu’est-ce que tu crois, par Sébastien Delage:

Il y a 10 ans, la marche pour l’égalité des droits

Il y a 10 ans aujourd’hui, le 27 janvier 2013, nous marchions de Denfert-Rochereau à Bastille pour soutenir le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe et contre l’homophobie. Les débats allaient bientôt débuter à l’Assemblée Nationale et chaque jour nous étions confrontés à l’homophobie, dans les médias (la pancarte qui évoque le Vendée Globe est une référence à BFMTV, qui avait choisi de retransmettre l’arrivée de cette course de bateaux alors que la Manif pour tous avait eu droit à un direct toute la journée), dans la rue, partout. Je crois que nous avions besoin de nous rassembler pour pouvoir rappeler que ce nous demandions c’était ni plus ni moins que l’égalité des droits. Et que s’y opposer ce n’était pas avoir un avis différent, c’était être homophobe.

Celles et ceux qui l’ont vécu s’en souviennent: c’était une période éprouvante. Personnellement, cette manif, que je couvrais alors pour Yagg.com, m’a fait l’effet d’une bouffée d’air frais. Voici quelques photos de l’époque. Il faut les considérer avec un peu d’indulgence, car je débutais alors la photographie. Elles demeurent malgré tout un témoignage de cette manifestation inoubliable.

Expo: «Welcome to the ball» à Tours du 10 janvier au 4 février

J’ai le plaisir de vous annoncer que mon expo Welcome to the ball sera présentée à la Bibliothèque Centrale de Tours, du 10 janvier au 4 février, dans le cadre du très chouette Festival du film LGBT+ Désir Désirs.

J’y serai le vendredi 13 janvier, pour le vernissage qui aura lieu à 18h30. Je vous y retrouve?

Welcome to the ball présente une vingtaine de photos de la ballroom scene parisienne, prises entre 2014 et 2022.

C’est la quatrième fois que je présente cette expo. Il y a eu Paris en 2019, Nice en 2021 et Bordeaux en 2022.

10 ans de photo

J’ai un jour lu qu’il fallait 10 ans pour maîtriser la photo. C’est assez vrai, même si j’ai le sentiment que dans ce domaine-là, comme dans beaucoup d’autres, on n’a jamais fini d’apprendre.

Pour ce qui est de mes débuts, j’ai raconté l’histoire 1000 fois: je m’y suis mis en novembre 2012, pour pouvoir fournir des photos d’une qualité correcte à Yagg, le média que j’avais co-créé avec trois autres collègues.

J’y ai pris goût. Depuis, je me suis plutôt spécialisé dans le reportage et le portrait.

Pour célébrer cet anniversaire, voici 10 photos, 1 par an:

2012: Premier reportage photo, le 18 novembre, pour le premier rassemblement en faveur du mariage pour tous à Paris, à Saint Michel.

2013: Marche des fiertés LGBT de Paris. Le mariage pour tous a été adopté, dans la douleur. Ici, au tout début de la marche, des militant.e.s interpellent les élu.e.s présent.e.s pour demander la mise en place de la PMA. Il faudra attendre 8 ans pour ça.

2014: Michel Legrand lors d’une représentation des Parapluies de Cherbourg, au Théâtre du Châtelet, à Paris.

2015: Mam’Zelle Etienne se maquille avant un show de la troupe drag-queer Paillettes.

2016: Transgender Day of Remembrance, novembre.

2017: Tournage de 120 bpm, de Robin Campillo.

2018: Diamond Ebony au Paris Awards Ball. Lors de mes expos, c’est en général la photo devant laquelle tout le monde s’arrête.

2019: Catherine Pine O’Noir au Sidragtion.

2020: Quelques jours avant le premier confinement, meeting d’Anne Hidalgo sur les questions LGBT pour les élections municipales.

2021: Portrait du comédien Mathias Raumel. Je pratique régulièrement la photo de studio depuis 3 ans. Un exercice complexe, mais ultra gratifiant quand le résultat est à la hauteur des attentes.

2022: Pride des banlieues, à Saint Denis.

Affiche: Sœur Cybèle pour la journée de lutte contre le sida à Nice

Si vous êtes à Nice aux environs du 1er décembre cette année, vous verrez peut-être cette affiche dans la rue ou même sur les trams.

Il y a quelques semaines, JeanPierre Paringaux et Benoît Arnulf, qui avaient organisé l’expo Welcome to the Ball à Nice, m’ont contacté pour me demander si j’avais dans mes archives des photos des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence. Ils souhaitaient les mettre à l’honneur sur leur affiche du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour ce groupe né à San Francisco à la fin des années 70, arrivé en France dans les années 90 mais je connais mal les Sœurs. J’ai déniché une photo, mais son format ne convenait pas. L’occasion était trop belle, j’ai proposé à JeanPierre et Benoît de faire un shooting spécial pour l’affiche si on trouvait une sœur partante et disponible. Sœur Cybèle, du Couvent de Paris, s’est portée volontaire et vous avez le résultat sous les yeux!

La lutte contre le VIH a toujours eu une importance énorme pour moi. Mes quatre années à Act Up-Paris de 2001 à 2005 restent inoubliables, même 20 ans plus tard. La liste de ce que j’y ai appris serait interminable. Mais je garde surtout en mémoire les rencontres, et le groupe incroyable que nous formions. Depuis je continue à travailler sur la lutte contre le VIH via mon travail de journaliste. Et je suis particulièrement fier d’y contribuer un tout petit peu aussi avec une photo.

Vernissage « Welcome to the ball » à Bordeaux

Hier soir, c’était le vernissage de mon expo Welcome to the ball, à l’Espace 29 de Bordeaux. Un beau moment d’échanges. Et nous avons eu le plaisir d’accueillir Jaia Ladurée, qui est venue faire une performance d’European Runway, l’une des catégories phare des balls, et qui s’est prêtée à une rapide séquence de questions-réponses. Je suis particulièrement fier de cette expo. Ce n’est que la troisième, mais à chaque fois je me sens progresser en tant qu’artiste, et je découvre un nouveau sens à mon travail.

Merci encore à l’association Pour la peinture, qui organise l’expo, à la ville de Bordeaux, qui soutient, à l’Espace 29 (Marion et Pierre-Antoine!) et à Komitid, qui est partenaire. Et bien sûr, à Yolaine, ma très chère tante, qui avait préparé le buffet!